Stéphanie Maubé : la bergère, son territoire et le système
Thèmatique : Acteur privé Initiative privée Portrait Routes du Monde
En 2008, à 28 ans, Stéphanie Maubé gagne un voyage d’une semaine dans un gîte du côté du havre de Lessay, sur la côte ouest du Cotentin. Elle tombe instantanément amoureuse du territoire, se reconvertit dans l’élevage de brebis et d’agneaux des prés-salés et débute son exploitation en 2011. Onze années plus tard, la jeune bergère, devenue maire de Lessay, vice-présidente au tourisme à l’intercommunalité Côte Ouest Centre Manche et élue à la Région sur la liste d’Hervé Morin, nous donne sa vision du monde rural, ne mâche pas ses mots sur la politique et sur les termes de « transition » et de « participatif » qui envahissent le vocabulaire mais ne débouchent que sur très peu d’actions concrètes… La bergère partage aussi sa conception du voyage, à proximité et guidé par le fil conducteur qu’est la sauvegarde des races locales menacées. Rencontre.
« Transition, démarche participative… Que des mots et zéro action »
« Que ce soit à l’échelle communale, intercommunale et régionale, en ce qui concerne la transition écologique, il ne se passe rien de tangible à court-terme », commence Stéphanie Maubé, assise derrière son fauteuil de maire de la commune de Lessay, 2 300 habitants dans l’ouest Cotentin. Le ton est donné. Pour elle, ce n’est qu’un mot qu’on utilise à tour de bras, tout comme l’expression de « développement durable ». « Ils font partie des critères de tous les appels à projets, de tous les dispositifs, mais c’est assez superficiel, rien n’est fait pour inciter à consommer moins, juste des petits travaux à la marge comme l’obligation de faire de l’isolation énergétique pour des bâtiments publics », poursuit-elle avant de se plaindre du manque d’impulsion pour changer vraiment la manière de consommer de l’énergie, se nourrir et « consommer tout court » !
« Du flanc qui mobilise beaucoup d’argent »
Stéphanie avoue se sentir impuissante et inutile sur le sujet de la transition écologique et évoque le gâchis d’argent dépensé : « Par exemple, l’Etat, les Régions et les Départements financent des dispositifs tels que Territoires durables 2030, des PAT -Plan Alimentaire Territorial- ou des PCAET – plan climat-air-énergie territorial -, des dispositifs qui se soldent par pléthore de réunions, par l’embauche de nouveaux agents payés par les subventions de ces dispositifs, rémunérés pour élaborer des diagnostics, organiser des concertations floues, structurer des Comité de Pilotage institutionnels, rédiger des fiches-actions sans ambition, et élaborer des indicateurs de réussite »… Selon l’éleveuse, fatiguée d’une nuit presque sans sommeil à cause de la mise bas de quelques unes de ses brebis, « tout ça occupe les gens, crée de l’activité artificielle et factice pour aboutir à zéro action« . Ce vocabulaire « qui recouvre l’embauche d’un agent chargé de missions brumeuses décrites comme « transversales » ne se limite pas aux termes de « transition » et de « développement durable » mais s’étend aussi à l’adjectif « participatif ». Selon Stéphanie, on le met à toutes les sauces parce qu’on veut cocher les cases de cette tendance réclamée des citoyens, alors on multiplie les réunions… « Mais on se rend compte que ce sont toujours les mêmes personnes qui viennent, celles qui sont dans la vie associative ou entrepreneuriale, qui sont moteurs de leur territoire. Ce n’est pas leur avis qui nous intéresse car ils savent déjà se faire entendre ! C’est la parole des invisibles qui présente de l’intérêt« . Mais ceux-là ne viennent pas aux réunions si on ne va pas expressément les chercher. Pourtant, pour Stéphanie, ce sont eux qui ont explosé sous la forme des gilets jaunes parce qu’ils n’étaient pas écoutés, ce sont eux « le terreau humain fragile, le plus vaste d’un point de vue numéraire et rien n’est fait à leur mesure pour les entendre et les ramener dans le giron démocratique« . Autre constat des limites du « participatif », le fait que les meneurs des pseudo réunions participatives, savent à l’avance où ils veulent emmener les participants…
Etre à l’intérieur pour changer le système
Puis Stéphanie manifeste un brin de culpabilité en avouant que c’est dur pour elle de critiquer si durement le système d’autant qu’elle avoue être « super contente d’être dedans ». « Je préfère être à l’intérieur du système que bloquée dehors ! Ce n’est évidemment pas en deux ou trois ans que je peux modifier le fonctionnement d’un édifice institutionnel structuré et interdépendant. Il faut d’abord que je découvre les rouages, et que je comprenne quels leviers je vais pouvoir activer pour faire évoluer progressivement les choses ». A l’intérieur du système, elle y est depuis les municipales de 2020. L’élection de cette parisienne néo-rurale à peine quarantenaire a surpris tout le monde mais elle a vite réalisé que sa tâche de maire ne lui permettait pas d’opérer les changements qui lui tenaient à coeur dans des secteurs tels que l’écologie, l’énergie et l’alimentation : « Dans une petite commune comme Lessay, on gère la cantine de l’école, l’église, le fleurissement, les anciens combattants, les chiens errants »… Des sujets certes quotidiens, mais qui n’impactent pas réellement la société ». Elle se sent donc vite frustrée et se tourne vers l’intercommunalité où elle devient vice-présidente au tourisme. Un tourisme qu’elle s’attelle à orienter vers la mise en valeur de la gastronomie et des produits du terroir locaux. « Par ce prisme, j’arrive à me rapprocher d’une thématique concrète qui m’intéresse : mettre en valeur les fermiers, les paysans du coin qui travaillent bien et font de l’accueil à la ferme et des visites« . Pourtant, son domaine d’action reste limité aux frontières intercommunales. Elle réalise vite que pour vraiment changer les choses, c’est à la Région que de nombreuses politiques se décident. Quand Hervé Morin, président de la Région Normandie, lui demande de figurer sur sa liste aux dernières élections régionales, elle finit par accepter après quelques hésitations : « J’ai d’abord craint de m’éparpiller et de devenir une cumularde ! Et puis j’ai compris que ces différents étages territoriaux permettaient d’avoir une approche complémentaire, donc plus efficace, sur des sujets compliqués. J’ai considéré comme une vraie chance d’avoir l’opportunité de peser sur mon territoire et j’ai accepté ».
Comprendre le système
Avant de pouvoir changer le système, il faut le comprendre et très vite, Stéphanie se heurte à de nombreuses incompréhensions et à des résistances : « Même si la Région bénéficie de leviers super puissants, je découvre de nouvelles difficultés… J’ai l’habitude d’une petite mairie où les élus font eux-mêmes beaucoup de choses. A Lessay, je bosse comme si j’étais un agent, je fais mes mails, j’organise mes rendez-vous, je vais sur le terrain quand un habitant appelle etc. A la Région, les élus font peu de choses eux-mêmes, ce sont les services et les techniciens qui sont tout-puissants« . Au point que la nouvelle conseillère régionale estime qu’il est difficile d’exister en tant qu’élue face au pouvoir des services administratifs : « Les agents sont hyper qualifiés et d’un mandat à un autre, ils restent en poste ». Elle trouve même que d’un point de vue intellectuel, il est difficile de faire valoir sa légitimité d’élue. « Il est normalement attendu que je donne les orientations sur le thème dont j’ai la charge. Le rôle des agents consiste à mettre les dispositifs au service des actions pour atteindre les objectifs fixés politiquement ». Elue depuis l’été 2021, Stéphanie s’efforce de trouver l’équilibre au sein des services. Elle raconte en souriant qu’elle a même dû apprendre leur langage : « J’ai pris des cours de communication pour modifier ma manière de m’exprimer, que ce soit avec les services administratifs, avec les autres élus ou avec les citoyens de la vraie vie ! Si on veut se faire comprendre, il faut en effet parler à chacun le langage qu’il peut comprendre. Et choisir entre une approche analytique et chiffrée, ou bien méthodologique où l’on met les projets dans des cases, ou encore avec le cœur et l’intuition ». Au sein de la grosse machinerie technocratique qu’est un Conseil Régional, il faut parler de dispositifs, d’enveloppes financières et d’acronymes internes, une mise à niveau ardue car Stéphanie soupçonne certains techniciens de cultiver cette novlangue pour assoir la maîtrise de leurs dossiers. Mais elle se dit chanceuse d’avoir un vrai sujet à défendre : celui de la sauvegarde des 22 races animales normandes menacées car « les élus qui n’ont pas de dossier propre voient passer tous les sujets de manière superficielle ».
« Il faut que je sois utile pendant ces six ans… sans cracher sur le système et en restant loyale »
« Quand j’étais juste éleveuse, ma parole portait très peu, et uniquement dans mon monde professionnel. Désormais j’ai la légitimité d’une élection donc quand je dis des choses, elles acquièrent davantage de valeur et de visibilité. Il faut que je mette à profit ces six années pour être véritablement utile. Il faut que je garde le cœur et la raison bien accrochés, que je sois jusqu’au-boutiste sans pour autant décrédibiliser le système sinon je n’aurais plus d’efficacité en son sein », analyse-t-elle en enchaînant sur l’égo, qu’il est nécessaire de mettre de côté. Elle a d’ailleurs déjà appris à se protéger. « Etre élue nécessite de dissocier qui on est dans la vraie vie, dans son petit cercle proche et de se confectionner un costume qu’on enfile pour défendre l’intérêt général, indépendamment de ses propres valeurs« . A propos, elle insiste sur le fait qu’il est nécessaire de les garder mais comme objectif final, car la trajectoire pour y arriver n’est pas forcément celle qu’on imagine. Elle peut se révéler plus compliquée et nécessiter des compromis : « Le tout est de ne pas se perdre en chemin en devenant opportuniste ou en perdant sa foi ». Stéphanie enchaine sur la notion de loyauté, une loyauté qu’elle attend de ses 22 élus municipaux et dont elle fait preuve à l’égard d’Hervé Morin qu’elle appelle « mon capitaine » : « Il me donne beaucoup d’énergie et d’enthousiasme, je le reconnais comme mon capitaine de navire. Il m’a donné les moyens de défendre les races locales, des moyens qui me semblent gigantesques même si c’est une goutte d’eau à l’échelle de la Région. Mais avec ces moyens je peux faire plein de choses ».
« Sauver le monde avec mes petites races »
D’ailleurs, moins d’un an après son élection régionale, elle dresse un premier bilan de sa mission de sauvegarde. Elle lui sert d’alibi officiel pour visiter plein de fermes différentes, pour s’inviter chez les paysans, comprendre la manière dont ils travaillent, se nourrir de leurs attentes et de leurs expériences pour mettre en place des dispositifs pour les aider. Comment ? « Par de l’animation, pour développer la cohésion entre les éleveurs, souder les collectifs, améliorer la génétique, faire connaître au grand public les races identitaires qui portent par exemple le nom d’un lieu – le mouton d’Avranches, le porc de Bayeux, la poule Crèvecoeur … – » . Elle avoue être gentiment moquée : « Tu crois que tu peux sauver le monde avec tes petites races locales mignonnes » ? « C’est vrai que je n’ai pas accès aux grandes décisions sur les aides de la PAC par exemple, mais moi, mes petites poules je les vois comme un cheval de Troie ! A travers la sauvegarde de « ces races locales », je mets les pieds dans des thématiques vastes et des dimensions transversales comme la préservation des paysages traditionnels et naturels – dunes, marais, bocage, la lande, l’éco-pâturage -, ou encore la gastronomie, puisque les chefs sont très défenseurs de ces races locales au fort potentiel culinaire« , développe-t-elle avant d’interrompre la conversation pour passer un coup de fil à sa collaboratrice. Elle lui dit qu’elle va passer d’ici 20 minutes pour distribuer du foin aux brebis. Elles font partie de sa vie et il faut bien les nourrir ces 100 bêtes dont deux ont perdu leur agneau ce matin. « L’un s’est noyé bêtement dans un seau d’eau, l’autre a été écrasé par sa mère qui n’en voulait pas. Il faut apprendre à vivre avec une certaine philosophie de la mort dans ce boulot ».
La place mitigée des néo-ruraux
On ne s’improvise d’ailleurs pas agriculteur ou éleveur. Stéphanie s’est formée au lycée agricole de Coutances avant de monter son exploitation. « Ce n’est qu’après quatre ou cinq ans de travail que les agriculteurs du coin ont commencé à m’accepter. Avant, ils attendaient que je fasse mes preuves mais je n’ai jamais eu de bâtons dans les roues ou de pneus crevés ! », révèle-t-elle en souriant. En une décennie, elle a eu le temps de voir le regard des paysans locaux changer sur les néo-ruraux de manière positive. « Quand je suis arrivée il y a 13 ans, les agriculteurs du coin étaient en fin de carrière et prévoyaient de transmettre leurs fermes familiales à leurs enfants, ce que ces derniers ont décliné le plus souvent ». Pas question de « bosser comme un chien », de rester prisonnier de la ferme, de ne jamais prendre de vacances… Et puis, ils avaient entamé ailleurs une vie meilleure, faîte de salaire fixe, de 35h, de confort en ville. « Pour ces paysans, cela a été un gros choc. Ils s’étaient tués au boulot pour transmettre leur exploitation à leurs enfants parce qu’eux-mêmes avaient vu leurs parents et grands-parents se tuer à la tâche ». Stéphanie parle d’une trahison de toute leur généalogie et de deuil de la transmission. Mais une fois ce deuil passé, ils ont accepté l’arrivée des néo-ruraux, « qu’ils ne voyaient pas comme des héritiers idéaux mais qui avaient le mérite d’être là, avec de la volonté, des moyens et des compétences un peu nouvelles« . Puis la pandémie s’est installée et les arrivées de néo-ruraux se sont multipliées : « On a des gens qui ont commencé à venir sans s’être préparés, mus par l’éthique sans comprendre que derrière, il y a la technique et des bases solides. Ils étaient aussi mus par une envie de radicalité, de changement de vie rapide, une expérience individuelle, l’idée de tout foutre en l’air et de quitter Paris ». Mais pour Stéphanie, l’agriculture s’installe sur le temps long. « Beaucoup de nouveaux néo-ruraux sont trop dans des attentes rapides et dans un comportement de consommateur, égoïstes. Ils n’ont pas compris que l’agriculture, c’est de l’abnégation. On produit de l’alimentation pour ses concitoyens, la quête de l’épanouissement personnel n’est pas un moteur compatible avec la paysannerie« . Sur ces nouveaux néo-ruraux, elle ajoute qu’avec un tel comportement individualiste et donneur de leçon, ils vont droit dans le mur et font du tort à tous les porteurs de projets sérieux et bien préparés.
Les pré-salés, socle de l’humanité
Un mur auquel Stéphanie ne s’est jamais heurté car le territoire où elle a choisi de s’installer est, pour elle, synonyme de liberté, d’un tout qui la nourrit et dont elle se sert pour nourrir les autres. « J’ai découvert les pré-salés par hasard. Cela a été un électro-choc, j’ai trouvé que c’était le point de convergence de tout, de l’agriculture de qualité, de la gestion d’un patrimoine collectif car les pré-salés n’appartiennent à personne, c’est du bien commun« . Elle aime cette notion d’espace nourricier où il est possible de faire cohabiter différents usages et activités : « Dans les pré-salés, il y a de l’élevage de moutons, il y a aussi des chasseurs, il y a de la cueillette de salicorne, des promeneurs et des kayakistes, c’est un lieu de loisirs, de contemplation et de bien-être ». Stéphanie va même plus loin en parlant de « vecteur de richesses qui rejaillissent » et de socle de l’humanité car « tout est là« . Et les paysages de ces pré-salés, des havres et de la campagne environnante sont les lieux des voyages de Stéphanie depuis qu’elle s’est installée dans la Manche, « un département tellement riche et divers » qui a fait évolué son besoin de voyage, qu’elle assouvit désormais à proximité. Elle avoue pourtant se forcer à partir au moins une fois par an à la découverte d’un autre terroir : « Je sais qu’en revenant, j’aurai les idées claires, plus fraiches. Et maintenant que je sais quel est mon moteur personnel dans la vie, c’est à dire les races locales, l’autonomie alimentaire à l’échelle d’une région et l’adaptation des animaux d’élevage à la géographie, j’ai un fil conducteur dans mes voyages« . Avant de choisir une région, elle regarde quel est son taux de race locale, elle s’imprègne de la géographie du territoire, de sa climatologie, ses recettes traditionnelles. Elle essaye de rencontrer des producteurs, d’avoir des échanges, qu’elle provoque en partageant des produits de son exploitation. « L’échange de nourriture, c’est le socle de la construction d’une relation qu’on a avec quelqu’un qu’on ne connaît pas« , conclut-elle en s’exécutant. Il est l’heure d’aller nourrir les brebis.
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Par Elisabeth Blanchet
Ancienne prof de maths, je me suis reconvertie dans le photo journalisme en 2003 à Londres où je vivais. J’ai travaillé pour différents magazines dont Time Out London et j’ai développé des projets à longs termes dont un sujet les préfabriqués d’après-guerre, une véritable obsession qui perdure, les Irish Travellers -nomades Irlandais- dans le monde, les orphelins de Ceausescu - je suis des jeunes qui ont grandi dans les orphelinats du dictateur depuis 25 ans -. Je voyage beaucoup et j’adore raconter des histoires en photo, avec des mots, en filmant, en enregistrant… Des histoires de lieux, de découvertes mais surtout de gens. Destinations de cœur : Royaume-Uni, Irlande, Laponie, Russie, Etats-Unis, Balkans, Irlande, Lewis & Harris Coup de cœur tourisme responsable : Caravan, le Tiny House Hotel de Portland, Oregon – Mon livre de voyage : L’Usage du Monde de Nicolas Bouvier – Le livre que je ne prends jamais en voyage : L’oeuvre complète de Proust à cause du poids – Une petite phrase qui parle à mon cœur de voyageur : « Home is where you park it »
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