5 bons prétextes pour éviter les fêtes en famille
Ça y est, le compte à rebours des fêtes de fin d’année est lancé… Les rues s’illuminent, les campagnes aussi à la lumière stromboscopique de maisons ultra scintillantes. Le consumérisme et autres Black Fridays nous assomment ainsi que la pression des retrouvailles familiales et la perspective de sempiternelles querelles. Au lieu de faire un énième effort, de prendre encore une fois sur soi, pourquoi ne pas faire les fêtes buissonnières ? Suivez nos suggestions pour vous en tirer avec une bonne excuse !
Le prétexte humanitaire
C’est Noël et notre bonne vieille éducation judéo-chrétienne nous a toujours dit qu’il fallait penser aux autres, aux démunis, aux isolés, sans familles et sans amis. Faites une bonne action en donnant un coup de main à une association caritative. On ne pourra rien vous reprocher. Evitez toutefois de vous faire insulter comme Thérèse dans Le Père Noël est une ordure !
L’anti-consumérisme… et la dèche
Noël, c’est aussi la pression des cadeaux et de tout le consumérisme qui va avec. Ce qui vous énerve le plus : les « cadeaux forcés » aux membres de la famille que l’on ne voit qu’une fois par an et dont on se fout éperdument ou presque la plupart du temps ! Prétextez une grosse crise anti-consumériste pour boycotter Noël, surtout si vous êtes à sec…
Du sens à sa vie
Les fêtes vous remuent, c’est une période de l’année où l’on est censé revenir sur l’année passée, surtout le temps du calendrier de l’Avent. Plutôt que de passer vos quelques jours de vacances en famille à faire une overdose culinaire et émotionnelle, faites une retraite, retirez-vous du monde pour quelques jours. Dites que ce besoin de faire le point et de donner du sens à sa vie, c’est votre cadeau de Noël !
Travailler à Noël ou faire mine…
Si votre boulot le permet, portez-vous volontaire pour travailler à Noël. Ce n’est pas vous que votre entourage blâmera mais votre employeur ! Si vous êtes indépendant, vous pouvez vous dégotter – ou même vous inventer – un projet de dernière minute, un appel d’offres auquel il faut que vous répondiez au plus vite.
Le grand voyage
Vous avez prévu ce grand voyage depuis des mois, voire des années. La pandémie vous a obligé à reporter une fois, puis deux, puis trois… Cette fois, le voyage est maintenu et manque de chance, il tombe sur la période des fêtes. Evidemment, qu’elle soit vraie ou fausse, l’excuse du voyage est risquée, COVID et restrictions sanitaires obligent, mais cela peut se tenter.
La dernière fois
Enfin, si vous ne pouvez envisager aucun de ces prétextes, prenez votre courage à deux mains, enfilez votre pull-over de Noël – même si vous détestez cette mode pro-consumériste – et allez-y en vous disant que c’est la dernière fois ! Faites tout pour qu’il en soit ainsi en vous rendant indésirable pour les prochaines fois. Evitez quand même de choquer et de bouleverser les petits enfants qui croient encore au Père Noël. Dites-leur que vous êtes juste vraiment pas sage. La preuve, vous repartirez sans doute sans cadeaux, sauf celui d’être enfin libéré…
Par Elisabeth Blanchet
Ancienne prof de maths, je me suis reconvertie dans le photo journalisme en 2003 à Londres où je vivais. J’ai travaillé pour différents magazines dont Time Out London et j’ai développé des projets à longs termes dont un sujet les préfabriqués d’après-guerre, une véritable obsession qui perdure, les Irish Travellers -nomades Irlandais- dans le monde, les orphelins de Ceausescu - je suis des jeunes qui ont grandi dans les orphelinats du dictateur depuis 25 ans -. Je voyage beaucoup et j’adore raconter des histoires en photo, avec des mots, en filmant, en enregistrant… Des histoires de lieux, de découvertes mais surtout de gens. Destinations de cœur : Royaume-Uni, Irlande, Laponie, Russie, Etats-Unis, Balkans, Irlande, Lewis & Harris Coup de cœur tourisme responsable : Caravan, le Tiny House Hotel de Portland, Oregon – Mon livre de voyage : L’Usage du Monde de Nicolas Bouvier – Le livre que je ne prends jamais en voyage : L’oeuvre complète de Proust à cause du poids – Une petite phrase qui parle à mon cœur de voyageur : « Home is where you park it »
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