Sur les traces des pèlerins avec Chamina
Depuis 35 ans Chamina trace son « chemin », son « chamina », et présente une offre variée de randonnées et circuits avec un faible pour les chemins sacrés. Sa gamme Via Compostela, créée en 2011, est spécifiquement dédiée aux chemins de Saint-Jacques. En outre, pour les clients qui ont épuisé les grandes voies jacquaires, l’agence clermontoise propose deux autres chemins emblématiques, la Via Francigena et les chemins de Paris au Mont-St-Michel.
Des chemins aux caminos
Pour le randonneur curieux qui souhaite se lancer dans l’aventure jacquaire, toutes les voies qui mènent à Compostelle ne sont pas toujours faciles à appréhender. De fait, on compte quatre grandes voies majeures qui partent respectivement de Paris (Via Turonensis), Vezelay (Via Lemovicensis), du Puy-en-Velay (Via Podiensis) et d’Arles (Via Domitia) pour se rejoindre à St-Jean Pied de port pour les trois premières, puis à Obanos, non loin de Puente la Reina (Espagne) pour la petite dernière qui a préféré passer par le col du Somport pour rallier l’Espagne. Côté ibérique, on passe des voies aux caminos, qui là aussi se divisent en Camino Francés, Camino del Norte, Camino Primitivo, comme si toutes ces routes prenaient un malin plaisir à s’éviter pour mieux se rejoindre, avant d’achopper à St-Jacques de Compostelle, où se trouve le tombeau de ce saint, qui, selon la tradition, repose depuis bientôt deux mille ans au fin fond de la Galice. Chez Chamina, l’offre est riche, avec des séjours sur neuf des voies de Compostelle en France, en Espagne et au Portugal.
Etapes jacquaires pour tout niveau et tout budget
Que l’on soit un randonneur confirmé ou un simple touriste appréciant la marche à pied, il sera toujours possible de trouver chaussure à son pied. En cinq jours, par exemple, vous avez la possibilité de relier le Puy-en-Velay à Aumont-Aubrac. Avec quatre à sept heures de marche par jour sans difficultés techniques particulières, vous traverserez ainsi le plateau volcanique du Velay puis le Gévaudan et la Margeride. Plus ardu, côté espagnol, le circuit « De Léon à Santiago » compte treize jours de randonnée avec des journées de quatre à neuf heures de marche. Le programme est dense avec trois étapes de moyenne montagne et s’achève par la traversée de la Galicie avec en point d’orgue, l’arrivée place de l’Obrodoiro. C’est là que se trouve la fameuse cathédrale de Compostelle où furent déposées les reliques de l’apôtre Jacques. Ainsi, comme le spécifie le site dédié « Via Compostela », « Il n’y a pas un chemin mais des chemins de Compostelle. Chaque jacquet part avec ses propres motivations sur le chemin qui lui correspond. Certains vont admirer le patrimoine, d’autres partent dans l’esprit de la rencontre, d’autres ont l’espoir de se trouver au bout du chemin. »
Via Francigena et sentiers historiques
En outre, au-delà de Compostelle, il est aussi possible de randonner sur des sentiers historiques comme les chemins de Rome (Via Francigena). Aussi nommé « route des Francs » ou « des Français », ce dernier avait peu à peu sombré dans l’oubli avant de connaitre un nouveau souffre grâce au label « Grand itinéraire culturel européen » obtenu en 2004 (les routes jacquaires ont quant à elles obtenues le label en 1987). Voie millénaire qui relie Canterbury à Rome, les pèlerins l’empruntaient pour se rendre sur la tombe de Saint-Pierre. Depuis, les randonneurs ont retrouvé le goût de ces sentiers, marchant dans les pas de Sigéric qui, en 990, entreprit le voyage depuis le sud de la Grande-Bretagne jusqu’à la ville sainte pour recevoir le pallium des mains du pape Jean XV. On doit notamment à ce clerc d’avoir, au retour de son périple, dressé un portrait des 80 étapes de son itinéraire, immortalisant ainsi la Via Francigena. Autre sentier historique, le chemin de Paris au Mont Saint-Michel qui, une fois de plus, peut se réaliser par étapes. On peut ainsi rejoindre Coutances au Mont-Saint-Michel en cinq jours, dont quatre jours de randonnées entre le bocage normand et la baie du Mont-Saint-Michel. L’occasion de découvrir l’adorable cité de Grandville et de faire une infidélité à la terre pour rejoindre l’archipel des îles Chausey.
Souplesse et flexibilité
Ainsi, que ce soit pour Compostelle ou pour d’autres chemins historiques, Chamina a développé une vraie expertise qui lui permet de s’adapter à tout type de clientèles. On peut autant partir en circuit accompagné, en liberté, à vélo, et avec une gamme d’hébergement qui va du plus simple au plus raffiné. Depuis 1985, premier voyage organisé par l’agence clermontoise vers Compostelle, plus de 15 000 marcheurs lui ont fait confiance, un public conquis par la particularité des voies sacrées et heureux de marcher dans les pas de ceux qui, alors, partaient en pèlerin à travers les routes de France, d’Espagne mais aussi du Portugal et d’Italie. Laissons un « sérial jacquet » conclure, Charles, qui part régulièrement avec Chamina en Espagne : « J’ai parcouru 6000 km en tant que pèlerin, en quatre voyages d’environ deux mois chacun : Camino Francés, Via de la Plata, Montserrat et dernièrement le Camino de Levante depuis Valencia. Les chemins me servent de fil rouge pour découvrir l’Espagne de mes parents ; la vraie Espagne, pas celle des côtes touristiques. Je fais ce qu’on appelle des intégrales, une fois le chemin choisi je m’appuie sur le soutien logistique de Via Compostela pour choisir les hôtels. Je n’ai pas envie de participer aux bagarres des places dans les hébergements. Le secret pour réussir sa marche est d’avoir l’envie… »
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Par Geneviève Clastres
Auteur et journaliste indépendante spécialisée sur le tourisme durable et le monde chinois, Geneviève Clastres est également interprète et représentante de l'artiste chinois Li Kunwu. Collaborations régulières : Radio France, Voyageons-Autrement.com, Monde Diplomatique, Guide vert Michelin, TV5Monde, etc. Dernier ouvrage "Dix ans de tourisme durable". Conférences et cours réguliers sur le tourisme durable pour de nombreuses universités et écoles.
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