Péninsule d’Osa : un itinéraire à ne surtout pas manquer !
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“La vie, c’est le train, ce n’est pas la gare” philosophait Coehlo. Au cours de l’un de vos voyages, ces quelques mots tirés de son roman Aleph ont peut être déjà résonné dans votre tête. La destination importe bien sûr toujours et constitue la principale raison de notre périple mais l’itinéraire, lui-même, compte souvent plus que l’on ne le croit.
La Péninsule d’Osa, pépite naturelle costaricienne forgée par l’océan Pacifique au sud-ouest du pays, ne déroge pas à la règle. La nature y est reine et a donc forcément marqué son territoire, non pas au fer rouge, mais plutôt grâce à une diversité exceptionnelle, rendant difficile l’accès à ce bout de paradis tropical.
Vous trouverez ici comment nous nous sommes rendus sur place pour découvrir le parc national Corcovado durant notre voyage au Costa Rica, entre le calme des mangroves et la grandeur de l’océan, toujours sous l’oeil vif de la faune environnante.
Embarquement à Sierpe
Nous rejoignons en bus la petite bourgade de Sierpe, située à 30 km de l’océan, dernière étape avant la péninsule et son fameux parc national Corcovado.
Au bord du quai, de petits bateaux avec leurs chauffeurs ticos nous attendent; ne vous laissez pas méprendre par le style décontracté cheveux longs/lunettes de soleil : ce sont de vrais pilotes !
Mangrove party
Nous sillonnons d’abord les lacets de mangroves et leur ambiance particulière en compagnie de notre capitaine Gamaliel. Ici tout est calme, les dizaines de crabes colorés regardent passer notre bateau et les oiseaux qui le suivent, sans paraître dérangés. C’est pour nous l’occasion d’admirer le paysage et de chercher les éventuels crocodiles qui se cachent dans le décor.
Le grand saut !
Une fois les mangroves passées, c’est l’immensité de l’océan qui s’offre à nous. La navigation, rythmée par le courant et les vagues est impressionnante mais l’expérience du capitaine nous mènera à bon port sans encombre.
D’autres personnages, comme les dauphins ou les baleines, nous escortent également jusqu’à notre arrivée, rendant la balade encore plus mémorable. Sans doute une façon de nous accueillir sur leur territoire comme il se doit !
Débarquement
Après une bonne heure de navigation, les plages sauvages de la côte nous laissent débarquer les pieds dans l’eau, entre deux rochers. Personne aux alentours, seul un petit chemin se dégage de la plage déserte pour mener sur le flanc d’une colline, surplombée par quelques cabanes de bois. Nous y passerons la nuit avant de rejoindre le parc national de Corcovado.
Le Punta Marenco lodge
Notre hôte, Guillermo Miranda, nous accueille chaleureusement et nous montre ces quelques cabanes en bois face à l’océan. On y admire silencieusement la vue imprenable sur l’Isla Canos qui se dresse face à nous. Ici le confort est sommaire : pas d’eau chaude ni d’internet et un accès limité à l’électricité mais personne ne semble s’en émouvoir. Après tout, nous sommes plus très loin du bout du monde !
On profite d’un peu de temps libre pour explorer les alentours. En descendant de notre colline, nous découvrons une série de plages oubliées. Enfin pas oubliées de tous, oiseaux et autres singes semblent avoir investi les lieux depuis longtemps.
Arrivée à destination : le Corcovado
Le lendemain, nous naviguons une heure en bateau pour rejoindre le parc. Chanceux, nous y entrons par la station “La Sirena” (réglementée à 30 personnes par jour), la meilleure option pour observer les nombreux animaux.
Ici commence une balade de 3 heures dans un autre monde : singes, toucans, perroquets, aras rouges, crocodiles et j’en passe, entourés d’arbres immenses atteignant 60 mètres de haut. Le guide ne manque pas de dénicher pour nous cette vie cachée derrière la végétation abondante en nous fournissant les explications dont nous avons besoin.
Nous rebroussons ensuite chemin pour retourner à notre lodge. Nous profitons d’un peu de temps libre pour nous relaxer avant d’admirer le soleil se coucher sur l’horizon. Une bonne nuit de sommeil nous attend pour continuer notre périple vers le parc Manuel Antonio.
La Péninsule d’Osa, assez peu fréquentée et bien préservée, restera une étape phare de notre circuit au Costa Rica, pour cela nous pouvons que vous la recommander !
Découvrez la péninsule en vidéo
Du côté des avions
San José est à nouveau desservi depuis le 2 Nov. 2016 par Air France. Dès le 21 octobre 2017, la compagnie proposera un vol supplémentaire, passant ainsi de 2 à 3 fréquences hebdomadaires au départ de Paris-CDG. Ce vol vous permet de gagner 6H par rapport aux liaisons avec escales au Mexique ou aux Etats-Unis. Les vols seront effectués en Boeing 777-300 (468 sièges), avec la possibilité de cabine Business.
Horaires des vols effectués (en heure locale) saison Hiver 2017 :
AF430 : départ de Paris-Charles de Gaulle à 13h25, arrivée à l’aéroport international de Juan Santamaría de San José à 17h55 le même jour ;
AF431 : départ de l’aéroport international de Juan Santamaría de San José à 20h15, arrivée à Paris-Charles de Gaulle à 13h30 le lendemain.
Les conseils de l’ICT : www.visitcostarica.com/
A lire sur TV5Monde : Lapa Rios au Costa Rica un des plus beaux écolodges au Monde
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Par Robin Canela