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« On veut un observatoire ! »

| Publié le 17 décembre 2020
Thèmatique :  Ingénierie   Innovation   Institutionnel   Tourisme de masse 
             

Notre pays qui a, sinon inventé, du moins fortement contribué à concevoir l’observation touristique moderne, vit sans Observatoire National du Tourisme depuis 15 ans. Une « catastrophe » aux dire de tous les experts et acteurs interrogés qui ne cessent de réclamer sa (re)création. Car non content de nous maintenir dans une vision fantasmée de la réalité touristique d’aujourd’hui (où nous serions encore la 1ère destination mondiale : faux !), ce manque de données empêche surtout d’orienter les politiques de développement vers une performance économique et sociale DURABLE. Vers laquelle s’orientent en revanche de plus en plus de territoires. En s’appuyant précisément sur l’excellent travail effectué par leurs observatoires du tourisme locaux. Enquête sur une so typique aberration à la française…

Un observatoire du tourisme durable pour voir plus loin

Un observatoire du tourisme est une structure qui collecte, analyse et restitue des données liées au tourisme dans le but d’aider à anticiper puis prendre les décisions dans ce secteur d’activité. On peut voir ainsi si les projets envisagés vont dans le bon sens. Ou non. Mesurer la portée des actions engagées et s’informer sur les différents types de clientèles : quand viennent-elles ? Que font elles, que consomment elles, apprécient ou pas. De fait, un observatoire est le seul moyen d’obtenir une connaissance fine des éléments caractéristiques de l’offre, de la demande et de leur l’évolution dans l’univers excessivement complexe du tourisme. Il s’avère donc précieux pour mettre au point les stratégies privées comme publiques à partir de données fiables. « Un  observatoire est aussi indispensable pour piloter l’activité touristique qu’un altimètre l’est au pilote d’un avion », résume Jean-Pierre Martinetti, Président du Cercle Stendhal et Directeur Général de la Cité de la Culture et du Tourisme Durable.

En France, la plupart des régions et de nombreux départements possèdent leur propre observatoire touristique et durant trente ans, la France a bénéficié d’un Observatoire National du Tourisme réputé ; malheureusement démembré au milieu des années 2000 sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Entrainant ainsi une dispersion des compétences et une perte de savoir faires considérable.

Nuages de mots autour de l'expression « observatoire tourisme durable »

Une unanimité peu gauloise…

Depuis, acteurs, décideurs et experts ne cessent de pointer le vide laissé par la disparition de cet outil d’analyse et de compréhension du « phénomène touristique ». Et, à l’image de l’AFEST, de nombreux acteurs et groupements professionnels ont réclamé sa remise en place. Un rapport de l’Institut Français du Tourisme commandé par le gouvernement a même pointé l’an dernier la nécessité « d’un système statistique modernisé et performant au service du tourisme et de ses acteurs ». En vain, pour le moment.

Une situation d’autant plus dommageable qu’ainsi que nous l’allons voir, le tourisme, avant même d’être un secteur économique, est une activité humaine infiniment complexe ne se rapprochant d’aucune autre. Pour preuve : quelles professions sont-elles purement touristique ?… A part les métiers de guide ou d’excursionniste, aucune ! Hôtellerie, transports, restauration y sont certes mêlées de près, mais pas uniquement… De la même façon : le boulanger, la caissière et nombre de saisonniers appelés en renfort l’été ne sont aucunement des acteurs du tourisme. Quand bien même ils dépendent directement de lui. L’activité touristique dans son ensemble est donc entièrement pétrie d’autres pans économiques : transports, hébergement, commerces, loisirs… Ce que seul, semble-t-il, le président Georges Pompidou (qui avait commencé sa carrière dans le tourisme !) avait compris en rattachant directement dans ses gouvernements le tourisme au Premier Ministre.

Une expertise sabordée

En raison même de la complexité du secteur, notre pays, fort des informations fournies par son observatoire national, l’avait, dans les années 70, complété par un second outil tout aussi pertinent : les « comptes satellites du tourisme ». Lesquels permettaient d’obtenir une vision de l’écosystème touristique dans toutes ses dimensions : de zoomer en quelque sorte sur les différentes formes d’activités, différents fonctionnements et surtout : sur les divers liens les maintenant entre eux. « Un vrai scanner, se souvient Jean-Pierre Martinetti, mis à la disposition de l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) qui le divulgua dans le monde entier avant qu’il ne soit oublié chez nous».

En un mot : après avoir inventé les outils de gouvernance d’un tourisme performant, nous les avons partagés, puis jetés à la poubelle ; la France étant aujourd’hui l’une des seules grandes destinations touristiques à vivre (mal) sans observatoire. Une situation totalement anachronique dans un pays qui se prétend être le premier au monde en termes de fréquentation touristique. Serions-nous devenus la risée du reste du monde de ce côté ? « Malheureusement, oui ! » assurent tous les professionnels qui fréquentent les congrès internationaux.

Observatoire d'Arecibo avec la voie lactée en toile de fond

Miroir, joli miroir…

Dieu sait pourtant si notre pays tient à son image. Nombre des tourments subis par l’univers du tourisme proviennent d’ailleurs de l’importance outrancière accordée par les politiques à cette image. « Mais l’image forge l’attractivité d’un territoire et l’attractivité est convertible en euros, explique Dominique Thillet, Directeur du Pôle de l’information, des études et de l’Observation du Comité Régional du Tourisme d’Occitanie. Si les dizaines de milliers de congressistes qui fréquentent la Côte d’Azur ne sont pas des touristes, ils se trouvent néanmoins là parce que la destination est considérée comme attractive, ainsi que le démontre le nombre de touristes qu’elle attire ».

C’est d’ailleurs précisément pour préserver cette belle image qu’en l’absence de données fiables issues d’un observatoire national digne de ce nom, on comptabilise toujours comme autant de touristes les visiteurs belges, hollandais ou autres traversant notre pays pour se rendre en Espagne. « Et tant qu’à faire, on les comptabilise à l’aller comme au retour ! commente Pierre Torrente, enseignant à l’ISTHIA*. Alors qu’ils n’ont fait que traverser notre pays en quelques heures. Ce qui explique, entre autres, le décalage existant entre notre soi-disant pole-position mondiale et la 5ième place bien réelle que nous occupons en termes de retombées économiques. Mais quel gouvernement aurait le courage de reconnaître que nous ne sommes plus la 1ère destination mais la 5ième ? »

* Institut Supérieur du Tourisme de l’Hôtellerie et de l’Alimentation de l’Université de Toulouse 

Toujours plus !

Même les dernières « enquêtes annuelles » que réalisait Atout France, l’organisme d’Etat chapeautant le tourisme dans notre pays, ont disparu. Résultat : cette activité essentielle à notre bonne santé économique (nous y reviendrons) n’est tout simplement plus étudiée au niveau national. Ce que confirme Véronique Brizon, Directrice Générale d’ADN Tourisme, structure regroupant depuis cette année l’ensemble des acteurs institutionnels territoriaux : comités régionaux, départementaux et offices de tourisme. « Alors que la situation est plus critique que jamais, le tourisme souffre d’un défaut très dommageable en matière d’observation. Ainsi que d’une réduction drastique des moyens engagés, indigne de l’importance de cette filière. Non seulement nous sommes dans l’insuffisant, mais dans un insuffisant qui se dégrade de manière continue ».

En lieu et place de se colleter à la réalité du terrain, les gouvernements successifs fantasment et poursuivent une politique strictement quantitative aussi virtuelle qu’aveugle. Le seul horizon visé ? Atteindre les (soi-disant) 100 millions de visiteurs internationaux. Attirer 650.000 personnes de plus au Futuroscope. Et développer toujours davantage les stations de montagne (autre vitrine du pays). Pourquoi les stations de montagne ? « Mais parce qu’1 € investi y rapporte 7€ ! » vous répondra-t-on avec aplomb. Seul petit problème : cette donnée est définitivement fausse, non fondée. C’est une rumeur, un laissez-passer sorti du chapeau pour continuer à faire du business.

Pour Jean-Michel Blanc, ancien directeur de l’observatoire SPOT Auvergne et administrateur d’Aïda, l’association des amis de l’IREST*, la désinformation chronique va même plus loin : « En raison de la dimension politique extrêmement forte du tourisme, l’essentiel de l’information qui circule dans ce domaine est aujourd’hui très approximative, issue de méthodes peu rigoureuses ou plus souvent encore d’enjeux de communication ».

* Institut de Recherches et d’Etudes Supérieures du Tourisme de la Sorbonne Paris 1

« Seuls les effets d’annonce sur le nombre de visiteurs étrangers accueillis intéressent aujourd’hui nos gouvernants, reprend Jean-Pierre Martinetti. Le fait que le tourisme dépende du ministère des Affaires étrangères en est le meilleur signe. On est complètement hors-sol et la France est devenue borgne sur sa vision du tourisme, ne mesurant (mal) que les flux extérieurs. Alors même qu’ainsi que la chose a été rendue visible cet été, les Français représentent  le DOUBLE de touristes visitant notre pays : 191 millions de Français versus 89 millions de visiteurs étrangers !! ». « Ainsi n’a-t-on aucune information sur ce qui s’est passé chez nous cet été. Sur ce qu’ont fait nos 65 millions de compatriotes. Aucune ! s’exclame Pierre Torrente. Comment alors tirer les leçons de cette crise en vue de l’éventuel retour d’une telle situation ? ».

Des observatoires locaux très performants

Rare point positif du dossier, les observatoires locaux, même s’ils sont chacun au service de la politique insufflé par le président de la région ou du département concerné, fournissent dans l’ensemble un travail remarquable, précieux aux acteurs du territoire. Mais des données plus globales n’en font pas moins cruellement défaut. Et quel poids pèse un département en quête d’informations quand il s’adresse aux nouveaux acteurs du tourisme que sont AirBnB, Booking.com ou Tripadvisor ? Alors que si c’est l’INSEE ou le ministère lui-même qui interviennent ?…

« Un observatoire national serait d’autant plus utile que depuis quelques années de nouveaux gisements de data surgissent de partout, confirme Laurent Pouyet, fondateur de Visit Data, cabinet spécialisé dans la valorisation de la data au service du tourisme. Opérateurs de téléphonie, banques, grande distribution, etc. Bien utilisées, ces données permettraient de révolutionner l’analyse touristique, de la comprendre bien plus en détail. Surtout dans le contexte actuel où les décideurs ont besoin d’éléments dépassant largement la simple mesure du chiffrage. Les choses ont évolué et l’actuelle pandémie accélère encore le mouvement : presque partout, l’heure n’est plus au « plus », « plus », « plus ». Bien sûr qu’il faut faire venir du monde, mais aussi prendre en compte l’impact de ces mouvements sur l’environnement, les habitants, etc. ».

Chiffres clés et retours d'expériences via un observatoire du tourisme pour prendre en compte l’impact de ces mouvements sur l’environnement, les habitants, etc.

Un observatoire, oui, mais durable !

Car un observatoire n’est pas seulement un indispensable outil d’analyse et de compréhension des dimensions économiques, sociales et financière du tourisme.  C’est également un élément d’appréciation et de conduite du tourisme comme facteur de rééquilibrage territorial, un outil de contrôle permettant une évaluation de l’impact du tourisme. « Plus on comprend et mesure finement l’activité, plus on a de leviers pour adapter sa politique confie Dominique Thillet. C’est ainsi que chiffres à l’appui, nous militons depuis des années pour remplacer le discours « Comment atteindre le Top 10 des destinations européennes les plus fréquentées ? » par : « Que faire pour booster tel point d’attraction ou au contraire en freiner la fréquentation à telle période afin d’éviter la casse et de préserver ces ressources naturelles qui sont la source de nos revenus ? Seule une connaissance détaillée des flux offre la possibilité de les canaliser dans l’espace et le temps afin de réduire la pression sur l’environnement. Humain comme naturel. C’est un outil indispensable pour passer du plus au mieux ». Une stratégie plus vertueuse dans laquelle se sont engagées plusieurs régions comme la Bretagne ou l’Occitanie dont les observatoires intègrent déjà les critères de durabilité dans leur observation.

« La pandémie actuelle a encore accéléré le changement de regard sur le tourisme, confirme Pierre Torrente ; la multiplication des exemples d’hypertourisme tels Barcelone, Venise, etc. démontrant que le tourisme ne fait pas uniquement le bonheur des êtres et des lieux, mais aussi leur malheur, a fait réaliser à tous que l’approche uniquement quantitative était dépassée. Même les CRT et CDT, pourtant très axés marketing (on leur demande des « résultats ») reconnaissent que leur vision est trop étroite. Il est grand temps de passer à un tourisme servant un développement durable des territoires. Mais comment penser le tourisme de demain sans analyser celui d’aujourd’hui ? Or, si on a déjà peu de données sur le tourisme « quantitatif » on n’a carrément rien sur ses impacts économique et sociaux. Si par miracle, un observatoire national revoyait le jour, il lui faudrait d’évidence intégrer ces données socio-environnementales ».

Notre futur observatoire…

« Il est clair qu’un tel observatoire devrait forcément évoluer vers un portrait plus large et surtout plus REEL de la situation, reprend Guillaume Cromer, président d’ATD (Association pour un Tourisme Durable) et fondateur du cabinet ID-Tourism qui accompagne les territoires dans leur développement. On est encore dans le tout quantitatif. Or, à quoi nous sert de dénombrer le nombre de labels environnementaux d’un lieu quand on ne mesure ni son bilan carbone ni la satisfaction de ses habitants. Or, pour s’accorder à une vision plus globale et satisfaisante de l’activité touristique, il faut avoir en main des données concrètes en mesure de faire évoluer les décisions politiques stratégiques locales comme nationale. Données que l’on n’a pas ».

« Pour garantir des décisions éclairées et responsables, l’observation du tourisme doit s’intéresser aux  impacts sociaux et environnementaux, qui sont des piliers de la durabilité affirme Jean-Michel BLANC. Bien entendu, produire des données nationales implique l’harmonisation des indicateurs et méthodes d’évaluation réalisées à l’échelon des territoires par les différents acteurs de l’observation au niveau local, hors ils sont avant tout au service de leur institution de tutelle, et de la politique de leur président. Une harmonisation s’impose si un futur Observatoire National peut voir le jour, piloté au niveau national donc, mais dans un cadre qui lui confère une réelle indépendance et qui garantit l’engagement des acteurs publics et privés (INSEE, Banque de France, ADEME, Atout France, Grandes fédérations professionnelles –FNHPA, UNAT, SETO, …-, organismes territoriaux –CRT, CDT, CCI,…-). Une gouvernance collégiale qui implique les différents acteurs serait garante de la bonne coordination de travaux existants et de la mise en œuvre de nouvelles approches. Ceci en tenant compte des moyens et des attentes des différents partenaires, financeurs publics et privés intéressés aux résultats. Ainsi, la production des éléments essentiels à la conduite de politiques publiques, de programmes d’investissement et de développement, etc… seraient conduits en intégrant la mesure des impacts économiques et sociaux durables, mais aussi environnementaux, et s’inscrivant dans le temps ».

observatoire touristique régional, l'exemple du canal du midi

Ce serait super, mais gaffe…

Créer un tel observatoire serait d’autant moins difficile à mettre en œuvre qu’on l’a vu, la majorité des régions sont déjà dotées d’excellents observatoires proposant pour certains, au-delà des chiffres, des études intégrant les dimensions qualitatives et humaines du tourisme. Conditions idéales dans l’espace donc, mais également dans le temps, car ainsi que le fait remarquer Laurent Pouyet : « Tous les acteurs institutionnels qui comptent dans notre pays : CRT, CDT, OT… se sont regroupés cette année au sein d’un unique organisme fédérateur : ADN Tourisme ».

A la tête de cet organisme, Véronique Brizon, fervente supportrice de la recréation d’un Observatoire National, n’en tient pas moins à conjurer les vieux travers qu’affectionne notre pays hyper centralisateur. « Pour nous aider à comparer et évoluer, avoir des données nationales et internationales serait bien sûr un grand plus, mais un tel observatoire ne saurait perdurer sans que soit activé le facteur clé de sa réussite : qu’il satisfasse le besoin réel des participants et contributeurs de base, et débouche, pour eux, sur une dynamique concrète et opérationnelle. Certes il faut s’interroger sur la gouvernance et le modèle économique du futur observatoire, mais plus encore s’assurer que cette mutualisation qui réclame à chacun effort et transformation, lui apportera en retour ce qu’il attend ».

Why not ?!

Ultime question, donc. Alors que tout le monde s’accorde à dire – et dans notre pays, c’est déjà un miracle – qu’un tel observatoire national du tourisme (durable !) serait une bénédiction pour chacun, alors que tous les pays sérieux en ont un et que selon la majorité des personnes consultées l’obstacle du financement n’en est pas véritablement un, pourquoi en sommes-nous encore là ?!

« Tout simplement parce qu’en France, le tourisme n’a jamais eu la reconnaissance qu’il méritait conclut Jean-Pierre Martinetti. Bien qu’il représente 7% du PIB et 14% du PIB élargi (aux effets induits par lui, un record), il n’intéresse pas les gouvernants. Pourquoi ?… Parce qu’il n’est pas un enjeu politique, tout simplement. Ce qu’Antoine Weill (le mari de Simone Weill), qui présida longtemps l’Agence Française de l’Ingénierie Touristique et le Conseil Supérieur du Tourisme expliqua fort bien en ces termes : « Dans la constitution des gouvernements, le tourisme a toujours été une variable d’ajustement marginale ».

Au point même qu’une fois, il n’y a pas si longtemps, le tourisme fut tout simplement « oublié » lors de la constitution du gouvernement !

Maigre lueur d’espoir, dans le cadre de son sixième Comité Interministériel du Tourisme et en collaboration avec les principaux  acteurs et syndicats de la profession, le gouvernement travaille sur un (énième) plan pour la filière touristique. Guillaume Cromer qui dirigeait la commission dédiée au tourisme durable y a (tout comme les autres experts invités) poussé l’idée d’un observatoire national et durable. Les travaux de la commission viennent d’être remis au gouvernement. Saura-t-il s’en emparer et marquer un virage significatif dans la gestion de ce secteur économique et symbolique essentiel ? Ou bien ce rapport connaîtra-t-il le même sort que tant d’autres ? Le même sort que la fameuse Conférence Citoyenne sur le Climat entre autres, pur leurre médiatique qui ne déboucha sur rien. Du tout.

Miracle ! Chez Atout France, Philippe Maud’hui, en charge du numérique, assure qu’après consultation des différents acteurs, fournisseurs d’information et parties prenantes, le projet de Data-hub préconisé au gouvernement vient d’être accepté et, mieux, budgété ! « Cette interface numérique destinée aux différents apporteurs et utilisateurs devrait être développée par une filiale d’Athos et validé au printemps avant d’être concrétisée pour la fin de l’année. Reposant sur la collecte effectuée auprès de nombreux fournisseurs d’information et enrichie par les données du big data, elle proposera trois briques principales : une brique conjoncturelle, une autre structurelle comportant en particulier de la data sur les impacts environnementaux et sociaux et enfin une partie prospective particulièrement bienvenue en cette période d’incertitudes. Ainsi devrions-nous non seulement rattraper notre retard sur les autres pays européens, mais être les plus avancés de ce côté… »

A suivre … !


« On veut un observatoire ! » | ©VOYAGEONS AUTREMENT
Par Jerome Bourgine
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