Vous avez fait de l’écovolontariat avant même que le terme ne soit connu du grand public. Dans quel contexte étiez-vous ?
Laurence Girard : J’ai fait des études dans le tourisme. A la fin de mon cursus, j’ai choisi d’étudier l’impact du tourisme sur l’environnement dans les régions polaires. J’ai participé à plusieurs expéditions, notamment avec le CIFFEN. A l’époque, nous parlions de voyage naturaliste. C’est là que, sans le savoir, j’ai fait de l’écovolontariat. En tant que non spécialiste, j’ai pu travailler auprès de scientifiques. J’étais leur petite main. Ce fut une grande expérience lors de laquelle un pont reliait les sciences pures et humaines.
Cette expérience polaire auprès de scientifiques a-t-elle été un événement déclencheur ?
Laurence Girard : Oui, pouvoir approcher de cette façon le monde de la recherche et participer à des projets était la concrétisation d’un rêve. Après la fermeture du CIFFEN, nous étions une petite équipe de quatre personnes à vouloir continuer à vivre de telles expériences et surtout, nous souhaitions donner la possibilité à un large public d’apporter également leur aide aux chercheurs. C’est ainsi qu’est née l’association Saïga, et A Pas de Loup.
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Par Rédaction Voyageons-Autrement
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