Avez-vous déjà observé, des changements d’attitude vis à vis de la protection de la planète à la suite d’une mission ?

Laurence Girard : J’ai déjà pu observer des changements de parcours de vie, chez des personnes qui ont eu  un véritable déclic. Certaines d’entre elles ont, par la suite, changé de métier. Lorsque je vois une étincelle dans le regard d’un écovolontaire, je me dis que c’est gagné. Chaque expérience au cœur de la nature sème quelque-chose. Je l’ai personnellement vécu à chaque voyage. J’ai d’abord posé mon regard sur les oiseaux, les plantes, cela m’a mené vers l’éco-citoyenneté.

Quelles sont les missions qui remportent le plus de succès ?
Laurence Girard : A ce jour, le village des tortues de Gonfaron remporte un grand succès, notamment parce qu’il n’y a aucune participation financière, mais aussi parce que la tortue est un animal que l’ont peut facilement approcher. L’autre chantier qui attire beaucoup est celui des tortues marines en Grèce.