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EarthCheck : l’histoire d’un label

| Publié le 18 juin 2012
             

Comprendre EarthCheck, c’est aussi comprendre son histoire. On peut alors saisir toute l’implication de ceux qui s’engagent derrière ce label, prendre conscience de toutes les étapes qui ont jalonné sa naissance et cerner ainsi, des atouts indéniables.

La genèse d’EarthCheck

EarthCheck a été créé par une décision du gouvernement australien qui a dépensé plus que 266 millions d’AU$ (206 million d’€). Objectif : attirer touristes et investisseurs touristiques en Australie à un moment où l’Australie était plutôt délaissée par le tourisme (en 1972, l’Australie accueillait à peine 23 000 Français). Il s’agit donc de fonds que n’auraient peut être pas dépensés des privés. Et donc, dès l’origine, chercheurs et universités ont été mis à contribution afin d’établir une organisation de recherche scientifique et stratégique spécifique au tourisme. Cette organisation, le Sustainable Tourism Cooperative Research Centre (STCRC) a été fondée en 1997 sous la houlette de Franck Moore. Par la suite, elle est devenue la plus grande organisation de recherche sur le tourisme dans le monde. L’Australie est un pays fragile, doté d’une barrière de corail qu’il faut protéger et de grands espaces à préserver. Pour toutes ces raisons, dès le départ, le développement du tourisme a été pensé en lien avec l’environnement.

Mais, au-delà, l’idée de base était d’aider les entreprises du tourisme à innover et à améliorer leurs performances dans le domaine de la durabilité environnementale, économique et sociale. Le STCRC a fondé une filiale commerciale, sous le nom d’EarthCheck Ltd. Cette société, opérant sous le nom d’EC3 Global, a du mettre sur le marché les résultats de cette recherche. Dans un premier temps ce label fut connu sous le nom de Green GlobeGeoffrey Lipman, à l’origine du nom « Green Globe » et pour assurer la crédibilité de ce dit label, a approché Sir Frank Moore, fondateur du STCRC. Les deux hommes ont formé un partenariat qui a duré de 1997 jusqu’en 2008, jusqu’à la vente par Geoffrey Lipman de 88% de ses parts à Green Globe International en Californie. L’expérience n’ayant pas été concluante, en 2009, les directeurs d’EarthCheck ont repris leur savoir-faire et lui ont redonné son nom d’origine :  EarthCheck.

Aujourd’hui EC3 Global possède toute la propriété intellectuelle du STCRC et continue ses recherches à travers le EarthCheck Research Institute (ERI). Il met en place le programme de benchmarking et de certification EarthCheck qui est soutenu par l’ERI et la STCRC. Cette recherche fournit à EarthCheck des informations sur la performance opérationnelle des organisations de voyages et de tourisme dans plus de 70 pays.

EarthCheck en quelques dates

EarthCheck est le programme de benchmark et de certification qui, en 2009, a remplacé Green Globe (1997 à 2008).                                                      Le nom Earth Check et son programme de Benchmark et certification remonte à 1987.

En 1987 : le Centre national d’étude du voyage et du tourisme (NCSTT) a été fondé dans une université de Queensland (Australie).
En 1997, le NCSTT change son nom en Earth Check Pty. Ltd et devient la filiale commerciale du Sustainable Tourism Cooperative Research Centre (STCRC). Le nom commercial de Earth Check Pty. Ltd est EC3 Global.
• Le STCRC est fondé en 1997 en tant que centre de recherche. Au cours de ses 13 années d’existence, il devient le plus grand centre de recherche coopératif du tourisme durable au monde.

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EarthCheck : l’histoire d’un label | ©VOYAGEONS AUTREMENT
Par Geneviève Clastres
Auteur et journaliste indépendante spécialisée sur le tourisme durable et le monde chinois, Geneviève Clastres est également interprète et représentante de l'artiste chinois Li Kunwu. Collaborations régulières : Radio France, Voyageons-Autrement.com, Monde Diplomatique, Guide vert Michelin, TV5Monde, etc. Dernier ouvrage "Dix ans de tourisme durable". Conférences et cours réguliers sur le tourisme durable pour de nombreuses universités et écoles.
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