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montagnes Style Hokusai

21. Recuperation-eau-pluie

| Publié le 23 novembre 2009
             

l’eau de pluie
La station récupère les eaux de pluie.

Acte citoyen en France, mesure obligatoire en Belgique, la
récupération des eaux de pluie est une alternative très intéressante pour
subvenir aux besoins journaliers en eau sans utiliser le réseau d’eau
potable.
L’utilisation d’eau de pluie permet d’économiser de 25 à 50% de
notre consommation d’eau potable suivant les usages, le type
d’installation et la pluviométrie.
L’eau de pluie est douce, donc nécessite moins de détergent pour toutes
les tâches ménagères. Les besoins en détergent diminuent de 40 à
60 % !
(http://www.eau-de-pluie.com/avantages.php)

18 % des stations françaises dans le guide valident ce critère et possèdent au moins
un système de récupération d’eau de pluie sur un bâtiment public ou professionnel
En Allemagne, en Suède ou encore en Norvège, la pratique est courante
et on dénombre plus de 100 000 installations par an dans ces pays.
La récupération d’eau de pluie consiste en la mise en place d’un système
pour stocker l’eau de pluie et l’utiliser par la suite de manières collective
ou individuelle
. Elle nécessite une installation qui peut varier dans sa
complexité suivant l’utilisation finale.
La récupération des eaux de pluie du centre technique de Libourne
permet d’économiser 200 m3/an soit 460 €/an !


Hôtels et particuliers peuvent donc disposer d’une source d’eau
complémentaire voir principale par ce principe.
Contrairement à certaines idées reçues, il n’y a aucun risque !

Face à la demande en eau pour les aménagements touristiques et les
effets d’un réchauffement climatique avéré qui tendent a raréfier les
ressources en eaux, la récupération de l’eau de pluie en montagne
apparaît comme une évidence : Avantages financiers et écologiques à la
clef !
Dans nos consommations d’eau, entre 30 et 50 % n’a pas besoin
d’être potable !
Eau des toilettes, lave linge, lavage voiture, jardin…

La consommation totale en eau potable augmente sans cesse. Cette
situation engendre des problèmes divers tels que la hausse du prix des
traitements de l’eau, des problèmes d’approvisionnement
.
A moyen terme, la pluie sera la seule source d’eau de haute qualité
disponible dans la nature, sans traitement lourd. (eautarcie.com)

Comment faire ?
Selon nos besoins et nos capacités à investir il est possible de
dimensionner correctement sa cuve. L’eau récupérée peut servir, à partir
d’un traitement simple
, pour des usages quotidiens tels que le lave
linge, les chasses d’eau ou encore les jardins.
L’idéal est de prévoir avant même la construction l’installation
d’une cuve
. Les coûts de terrassement seront compris dans le prix global
de toutes les autres interventions de l’entrepreneur pour la construction
(terrasse, garage…etc.)
Chaque utilisation nécessitera un type d’équipement plus ou moins
poussé. Pour déterminer le taux de remplissage annuel il faut prendre en
compte divers facteurs : le taux de pluviométrie de la région ainsi que la
surface de toiture, l’inclinaison du toit, l’orientation et le matériaux utilisé.
Il sera alors déterminé un volume de cuve adapté selon ce taux de
remplissage.
Il faut raccorder les gouttières à la cuve sans oublier d’installer des filtres
pour empêcher les feuilles, cailloux ou autres grosses saletés de se mêler
à l’eau.
La maîtrise des risques sanitaires exige que la réutilisation des eaux
pluviales soit réservée à certains usages : alimentation en eau des
chasses d’eau, arrosage des espaces vert, lavage du linge.
(Direction Générale de la Santé)
L’analyse chimique montre que les qualités physico-chimiques de l’eau de
pluie sont cependant de loin supérieures à celles de la plupart des eaux
captées dans les sous-sol ou dans les rivières.
(Joseph Orszagh : eautarcie.com)
Particularités en montagne
En montagne cette solution s’avère intéressante et permet de limiter le
recours au réseau d’eau potable, donc de limiter les pressions sur
les nappes phréatiques
.
Elle permet, lorsqu’on la récupère dans une citerne, de faire zone
tampon en cas de fortes pluies
avec les stations d’épuration qui ont
énormément de mal à gérer cet afflux important d’eau. L’eau de pluie
récupérée et utilisée dans la maison permet un recyclage plus facile
pour les stations d’épuration. En effet, les eaux pluviales tombent sur les
voies publiques chargées de polluants lourds qui sont encore plus difficiles
à traiter pour les stations d’épuration.
Données
• L’eau devient une denrée rare. Son prix ne cesse d’augmenter. Il a
doublé depuis les 10 dernières années et on annonce pour les
années futures une augmentation du prix de l’eau de l’ordre de 5 à
10 % par an. La tendance est de 38% tous les dix ans.
• En Belgique, en Allemagne, en Suède ou encore en Norvège, la
pratique est courante et on dénombre plus de 100 000 installations
de récupération d’eau de pluie par an dans ces pays.
• L’eau destinée à la fabrication de l’eau potable est constituée pour la
France à 93 % d’eau de pluie
technique permet d’économiser 200 m3/an soit 460 €/an (prix de
l’eau : 2.30 €/m3). L’ensemble des cuves du centre représente un
investissement de 7 800 €. Le temps de retour sur investissement
est donc d’un peu plus de 16 ans.
• L’article 641 du code civil stipule que tout propriétaire a le droit de
disposer des eaux pluviales qui tombent sur son terrain
• Depuis quatre ans, le groupe scolaire de la Tour de Salvagny
Lyon) fait figure d’exemple dans le Rhône en utilisant l’eau de pluie.
Et ça marche ! L’eau, récupérée sur 911 m2 de toitures et dirigée,
par des chéneaux, dans deux cuves enterrées, permet de couvrir
70% des besoins des sanitaires.
• Pour une maison, une cuve d’au minimum 10 à 15 m3 est requise
pour être en quasi autonomie.
• Une cuve de 4 m3 est suffisante pour une installation simple à un
coût modéré et un retour sur investissement rapide. 1400 à 1500
euros (prix 2005) pour une installation prévue pour WC et machine
à laver. Retour d’investissement inférieur à 10 ans.
• Pour un toit d’une surface de 100m², une précipitation de 10mm
(soit 0,01m) va remplir la cuve de 0,01×100 = 1 m3. Une moyenne
mensuelle de 55 mm de précipitations doit permettre de couvrir la
quasi-totalité des besoins si les WC et machine à laver sont
relativement économes.
• Avec un usage modéré de l’eau, une cuve de 10 m3 est nécessaire à
une famille de 4 personnes.
• Economie de 25 à 50% de la consommation suivant les usages, le
type d’installation et la pluviométrie.

Récupération eau de pluie : la station récupère les eaux de pluie.
Critères :
• ET : Des systèmes de récupération sont disposés sur des bâtiments
publics, ou des remontés mécanqiues.
• ET : Les eaux sont ensuite utilisées et permettent une réduction de
consommation d’eau potable.
Question :

Certains bâtiments publics ou de la société de remontée mécaniques
possèdent-ils des cuves pour récupérer l’eau de pluie ? Lesquels ?
Quelle utilisation est faite avec cette eau ? Quelle quantité
approximative par an ?
A qui est posée la question ?

– Mairie
– Office du Tourisme
– Remontées Mécaniques

Site généraliste sur la récupération de l’eau :
http://www.eau-de-pluie.com/avantages.php
⇒ http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cup%C3%A9ration_eau_de_p
luie
Tous savoir sur les installations pour une maison :
http://www.ideesmaison.com/Installer-une-cuve-de-
recuperation.html
http://www.eautarcie.com/
Article sur la généralisation des systèmes de récupération d’eaux de
pluies :
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=91719
⇒ http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=01&article=238
Site de spécialiste sur la récupération d’eau (à titre d’exemple)
http://www.skywater.fr/page.asp?rec=64
⇒ http://www.eauxdefrance.fr/
⇒ http://www.cstb.fr/
Position du Conseil Supérieur de l’Hygiène relative aux enjeux sanitaires
lié à l’utilisation d’eau de pluie pour de usages domestiques
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/eau/eau_pluie/aviscshpf_05
0906.pdf
Crédit d’impôt pour les particuliers :
http://www.ecologie-
pratique.org/construire/article.php/20060522182135751


21. Recuperation-eau-pluie | ©VOYAGEONS AUTREMENT
Par Rédaction Voyageons-Autrement

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