4ème Journée mondiale – Témoignage de Guillaume Cromer

Guillaume Cromer – Membre du Groupe de Coordination de la Coalition Internationale pour un Tourisme Responsable (CITR) 
Consultant pour le cabinet SPE-tourism 
J’ai trouvé cette 4ème édition très intéressante et professionnelle. De mon point de vue, je sens que cet évènement arrive à maturité car les interventions deviennent de plus en plus complémentaires et pertinentes.
De plus, nous avons toujours que cet évènement organisé au sein du conseil régional d’Ile-de-France avait pour objectif de sensibiliser et de convaincre les hauts-dirigeants et les décideurs dans le monde du tourisme de l’intérêt d’un tourisme responsable.
Quand je vois la liste des partenaires impliqués dans la journée, c’est-à-dire l’ATES, le réseau ATR, le SNAV, Voyages-sncf.com, l’IEFT ou encore le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes par le biais de Gilles Béville, je pense que nous avons déjà répondu à l’un de nos objectifs. De plus, le public présent répondait également à nos objectifs :
– des consultants, des professionnels du tourisme,
– des ministères (la Culture et le Ministère du Développement Durable était présent)
et des associations ont répondu présents à cette 4ème édition.
Bien sûr, l’évènement ne remplira jamais un Stade de France mais l’objectif n’est pas là. Il s’agit d’échanger, de débattre et de trouver des solutions sur des thématiques importantes !

Nous l’avons bien vu lors de ce 4ème colloque. La thématique choisie sur le patrimoine rural était plus que pertinente. Il y a des enjeux primordiaux dont nous avons parlé autour de la question du tourisme responsable en milieu rural. C’est la question de l’agriculture, du dynamisme et de l’attractivité des territoires ruraux qui vont être des enjeux prioritaires dans les 10 années à venir dans les pays du Nord comme ceux du Sud. Tout le monde ne pourra pas vivre ou survivre dans les villes, on le voit bien en Afrique ou en Asie. Il faudra trouver des activités économiquement viables dans les campagnes et le tourisme peut-être une réponse à cela. 

Et les Balkans, nous sommes aussi très heureux d’avoir choisi ce territoire encore méconnu car il est à la croisée des chemins dans la question du développement et notre travail à partir de maintenant va être de faire remonter l’ensemble de ces informations et de ces pistes de réflexion au plus haut niveau pour permettre à ces pays de faire cohabiter un développement moderne de leur société sans tirer un train sur leurs patrimoines et sur les campagnes.
A partir de l’an prochain, il serait important de faire de cet évènement une fête ou un moment de réflexion sur le tourisme responsable à tous les niveaux en France et à l’international à l’instar de la semaine européenne du développement durable. J’aimerais que les politiques s’engagent, les agences de voyages, les tour-opérateurs, les hôtels, les associations, les écoles, les voyageurs pour que le 2 juin devienne une grande fête internationale pour un tourisme responsable !