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Jean-Pierre Brouillaud : l’illusion du handicap…

Ayant appris à 15 ans qu’il serait définitivement aveugle, Jean-Pierre Brouillaud se révolte et part sur les routes. Voyageant d’abord pour fuir, il découvre rapidement que le voyage possède un puissant goût d’inconnu. Or, l’inconnu, Jean-Pierre adore ça. Embarqué sur les chemins de Katmandou, il multiplie ensuite les expéditions aux quatre coins du globe, démontrant par l’exemple « L’illusion du handicap » (son blog). Dans son livre « Aller voir ailleurs », Jean-Pierre Brouillaud nous invite à porter un autre regard sur le monde… et sur la cécité !

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Voyageons Autrement : Vous êtes devenu totalement aveugle à 15 ans. Qui est également l’âge auquel
vous avez commencé à voyager. Vous courriez après quoi au départ  ou plutôt, vous fuyiez quoi ?

Jean-Pierre Brouillaud : J’ai perdu la vue entre 15 et 16 ans, sans qu’il y ait de date précise. A cet âge, j’étais incapable de regarder les choses en face, pas même la cécité (!) J’éprouvais donc une puissante envie de fuir ma réalité, envie davantage nourrie encore par les premières émissions radiophonique destinées aux jeunes qui parlaient de voyage, comme Campus sur Europe 1. En les écoutant, je m’échappais et découvris également qu’il existait un ailleurs, une vie différente et des gens qui vivaient autrement, la fameuse « beat generation »…

V-A : Quelle dimension du voyage vous a alors happé et durablement contaminé ? Qu’est-ce que vous avez rencontré, en voyage, dont vous n’avez plus pu vous passer ?

J-P B : J’ai effectué une rencontre cruciale : j’ai rencontré l’inattendu, le « pas savoir », le nouveau, également. Agé de 16 ans et demi, sans le sou, installé dans mon duvet dans une salle de gare ou assis au bord d’un trottoir, je me retrouvais au milieu du monde, de tous les possibles. Personne ne m’attendait, j’entendais les gens tripoter leurs clés avant de s’enfermer chez eux tandis que rien ne me retenais et que je n’avais aucune idée de ce qui allait m’arriver, ce qui, pour moi que certains considéraient comme perdu, revenait à avoir tous les avenirs ouverts…

V-A : On était alors en plein dans les années hippies, les chemins de Katmandou. Que vous avez suivis. Vous êtes parti avec qui, vous avez fait quoi et que vous en reste-t-il ?

J-P B : La première fois, je suis parti seul avec 300 francs en poche (une centaine d’euros). Je me suis posté porte d’Orléans avec un carton sur lequel était inscrit Katmandou ! Et j’ai fini par arriver à… Créteil. Puis Istanbul qui n’avait rien à voir avec la capitale civilisée d’aujourd’hui, c’était encore l’Asie brute et le tintement de clochette des porteurs d’eau de Sultanahmet demeure pour moi un formidable souvenir de voyage (l’un des premiers). J’ai la chance de percevoir les choses en synesthésie, en couleur (comme Rimbaud nous l’a appris : « A noir, E blanc… », le fameux poème) ce qui fait que les sons se traduisent pour moi en impressions riches et précises. Je suis rentré après quelques semaines puis suis reparti en stop à 18 ans jusqu’en Afghanistan où une dysenterie amibienne m’a fauché en route. Nouveau retour, nouveau départ : Inde et Népal dans le flot de mes semblables. On voulait tous être différents et, en rupture de société, on était tous semblables. J’étais encore un adolescent et il m’a fallu du temps pour comprendre que ce que nous pratiquions n’était pas le vrai voyage. Cela dit, je ne renie absolument pas l’élan collectif initial qui nous a poussé à vouloir autre chose. Beaucoup d’entre nous ont « mal tourné » ou y sont restés, mais d’autres sont devenus de belles personnes et de vrais grands changements sont nés de cette rupture initiale d’avec la pure société de consommation. J’avais mes propres problèmes, cette « boue dans les yeux » qui m’empêchait encore de voir le monde, mais cette découverte de la dimension poétique de la vie, cet élan sincère vers le beau, vers l’amour et le partage restaient formidable et m’ont permis de me diriger, peu à peu, vers ma propre singularité. Contestataire, oui, mais amoureux de la vie et ce lien affectif collectif m’a été précieux. J’aurais pu, sinon, tomber dans une forme de contestation bien plus violente et radicale, style Brigades rouges.

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V-A : Vos voyages ont-ils eu généralement eu un but ou bien avez-vous avant tout voyagé pour « être ailleurs », parce que vous vous sentiez mieux ou plus en vie, en mouvement ?

J-P B : Les premiers voyages furent mus par l’instinct de survie, des sortes de réflexes vitaux. Je me suis ensuite, lentement, créé voyageur et quand j’ai commencé à conscientiser un certain nombre de choses, j’ai apprécié de partir sans but. Ainsi ai-je sillonné l’Afrique. Ou bien, avec un ami, on partait sur la fascinante magie sonore de quelques mots. « La Cité d’or des Incas » par exemple nous a conduit tout droit en Amérique latine, au cœur de la forêt vierge, parmi les chercheurs d’or. Mais généralement, le voyage était si long qu’on perdait le but en cours de route. Ensuite, le travail de deuil et de résilience progressant, j’ai de plus en plus voyagé en conscience. On est sur terre pour progresser, se transformer jusqu’à être en paix avec soi-même quand on a accompli ce pour quoi on est là. Depuis quelques années, je voyage avec ma fille (qui a maintenant 20 ans), pratiquement dans un but éducatif, je dirais. Je souhaite lui transmettre certains fondamentaux, sur place, concrètement, comme l’adaptabilité ou l’incessant travail qu’il nous faut effectuer sur la peur, le grand ennemi. On se ballade donc un peu partout sur la planète, en stop. Mais plus le temps passe et plus je nourris des projets de voyage ayant un but, un sens. J’ai ainsi accompagné au Maroc Lilian Vezin, cinéaste-aventurier qui, de cette ballade, a tiré un film où nous comparons nos manière de voyager : « Deux hommes, un regard ». Même si j’aime toujours autant l’imprévu, je nourris de plus en plus de projets de ce type. J’adorerai par exemple témoigner de la vie incroyable que mènent certains aveugles croisés en chemin : l’un vit dans la jungle, l’autre dans un bidonville, un troisième, Africain, est agriculteur…

V-A : Vous venez de l’évoquer à l’instant : il me semble que la peur est le seul véritable ennemi de l’homme. Ancré dans notre cerveau reptilien pour retentir comme une alarme dès que l’on est confronté à l’inconnu, la peur est donc forcément présente en voyage qui n’est, par principe, fait que d’inconnu. Vous vous êtes colleté à elle bien des fois. Si on ne peut la vaincre définitivement, comment êtes-vous parvenu à la tenir à distance ?

J-P B : Voici une question clé, passionnante. Oui, la peur est le grand ennemi et il m’a fallu faire, avec elle, un vrai et grand travail. De méditation. Mais attention, pas une méditation assis, immobile… En ce qui me concerne, la méditation transcendantale classique était encore une supercherie, une fuite. Quand je parle de méditer, je veux dire être totalement présent à l’instant, à ce qui se passe, être un avec le réel, at-ten-tif. Lorsque l’on n’est plus là à s’échapper en esprit, à se diviser entre ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas, ce qu’on redoute, le passé, le futur possible, etc., les lourdes valises de la peur se font moins pesantes et notre nature profonde commence alors à se révéler. J’ai vécu des situations très difficiles dans ma vie. Et lorsque j’étais présent à ce que je vivais, il y a eu des rires, des attitudes, des gestes inspirés qui ont désamorcé le danger, comme par enchantement. Avec la peur, rien n’est jamais acquis, elle demeure tapie dans l’ombre. Néanmoins, avec le temps, un espace s’est ouvert en moi ; je ne suis plus le même : j’aime réellement l’inattendu, la part qu’il prend dans nos vies. Quand on réalise cela, l’intègre, l’incarne, la peur émotionnelle, mentale, bat en retraite. Reste la peur physique que l’on peut chercher à apprivoiser ; un travail que j’effectue avec le vide, personnellement. En toutes choses, l’important est de mettre de l’Attention, de la Conscience et de faire face à ce qui se propose. En tous cas, je n’ai plus peur de la peur ! C’est déjà ça.

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V-A : Perdre la vue est un deuil et vous avez vraiment vécu , je crois, de ce côté, les différentes étapes du deuil ; déni, refus, marchandage et enfin, acceptation. Cela vous a pris du temps. Vous souvenez-vous de quand vous avez enfin lâché de ce côté et ce que cela a changé, dans le voyage et en vous ?

J-P B : Le schéma proposant différentes étapes à franchir pour faire son deuil d’une perte importante s’est révélé exact me concernant, mais naturellement, dans la réalité, les choses sont plus emmêlées, elles se chevauchent, il y a de nombreux retours en arrière… Le premier vrai déclic a eu lieu lorsque j’avais 18 ans. J’étais en vadrouille, assis au bord du Rhône, et d’un seul coup, l’évidence d’être une conscience installée dans l’instant m’a habité avec une force incroyable qui ne pouvait rien être d’autre que juste ! Comme si, avant, je ne m’étais perçu que comme une image, une apparence : aveugle, handicapé. Là, d’un coup, on trempait cette image dans un bain de confiance (un simple moment de vie) et à force de tous ces trempages, le cadre figé (l’identification à un aveugle, perçu de l’extérieur) disparaissait et le vrai moi se révélait peu à peu. Tout ceci a été très long. Cesser d’avoir honte de demander aux autres par exemple. Tant que l’on n’accepte pas ce que l’on est, on vit dans le regard de l’autre et un rien vous blesse, un rien vous humilie. J’ai bien avancé de ce côté, heureusement. Je suis désormais un thermomètre plongé dans le trou du cul du monde : quand on ne répond pas à ma demande, c’est simplement que je suis quelque part où le monde n’entend pas les gens et donc ne se porte pas bien. Je ne me vis plus comme un handicapé, mais comme quelqu’un de différent, de complémentaire, ce qui est la réalité. Quand dans la vie vous échoie un handicap, cela ressemble beaucoup à une grosse m… mais ce n’en est pas une. C’est un bouquet que la vie vous offre pour grandir, un accélérateur de particules. Et mon ami Philippe Pozzo di Borgo que vous connaissez bien pour avoir inspiré le film « Intouchables » est parfaitement de mon avis. La différence, c’est que nous, on est quasi obligés de se transformer pour trouver la paix, alors que les gens dits « normaux » subissent moins de pression et souvent, malheureusement, n’essaient même pas de changer.

V-A : Aveugle, j’imagine que l’on doit souvent devoir s’en remettre à l’Autre (avec un A majuscule). Comment s’est passé votre rapport à l’Autre, cet étranger croisé en voyage à qui on demande sa route ou un service. Quelle image avez-vous des hommes que vous avez croisés ?

J-P B : L’Autre a longtemps été ma peur ; ma peur projetée à l’extérieur. A 13 ans, lorsque j’ai entendu ma mère affirmer dans la pièce à côté : « Jean-Pierre va devenir aveugle. Il ne trouvera jamais de femme plus tard », j’ai vécu « l’Autre » comme un enfer. Puis, j’ai découvert que l’autre était aussi un miroir, une projection de mes peurs et c’était déjà bien plus intéressant. J’ai beaucoup travaillé là-dessus. Aujourd’hui, l’autre est de plus en plus un prolongement ; il est à la fois moi-même et autre chose. Il reste un miroir mais devient surtout une aventure. Mais « l’Autre » africain par exemple n’est pas le même que l’Autre européen. En Europe, les gens sont gênés par la différence, en Afrique, les personnes différentes sont naturellement intégrées dans les communautés, de véritables communautés qui se demandent toujours : pourquoi ? Pourquoi un aveugle ? Quel est le sens caché ? Plutôt que de se dire : cela n’a rien à voir avec nous, c’est juste une question d’ADN, de spécialiste, laissons cela.

V-A : Qu’est-ce que le fait de voyager vous a fait découvrir d’essentiel sur vous et sur la vie ?

J-P B : Le rapport à l’autre justement. Je ne voyage pas pour les paysages, c’est clair. Je suis dans la sensation : les pieds sur le sol, les insectes autour, l’ambiance… Je voyage pour les sensations, les rencontre et de plus en plus aussi pour pouvoir mettre des mots sur ce que je ressens. Si on me largue quelque part sans que je sache où je me trouve, je vais chercher des mots pour m’éclairer ; chercher à déduire d’après la chaleur qu’il fait, les odeurs, la qualité de l’air. C’est une écoute, une attention, être présent et laisser entrer les sensations, regarder les pensées qui s’y associent et trouver ensuite les mots pour les rapporter aux autres maintenant que je suis devenu un écrivant*. Un vrai bonheur.

V-A : Votre devise : « amoureux de l’inconnu, voyageant pour l’aimer davantage ». Cela signifie quoi, au juste ?

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J-P B : La vie est une aventure permanente. C’est l’histoire, vraie, de cette communauté de crapauds où tous les mâles prennent la route la plus courte pour aller se reproduire et en conséquence passent tous sur une certaine route où ils se font écraser. Seulement il y a toujours un crapaud qui ne prend pas la route commune et arrive au but ; on ne sait pas pourquoi, mais c’est ainsi. Il n’y a que le semblable qui reconnait le semblable. Cyril Dépraz, un journaliste de la radio suisse est venu me voir pour enregistrer une émission de radio et m’a également posé la question à propos de cette devise. Je lui ai dit : j’ai des cache-yeux, des sparadraps, une canne blanche ; je vous les mets et vous me suivez. Il s’est transformé en aveugle et je l’ai guidé en ville jusqu’à un restaurant que je connaissais où on s’est installé et avons réalisé l’interview. Quand je lui ai rappelé la formule à ce moment-là, il m’a dit qu’il la comprenait et l’appréciait parfaitement car jamais, m’a-t-il dit, il n’avait été aussi présent à un déjeuner de sa vie. L’inconnu : cqfd…

V-A : J’ai adoré l’expression de Patrice Franceschi qui a écrit la préface de votre ouvrage : « Vivre, c’est transformer l’expérience en conscience ». Vous avez vécu de formidables expériences de vie. Quel miel, quelle conscience avez-vous retiré de ces expérimentations ?…

J-P B : Plus on est vivant, plus on se couche léger. Je pense qu’au moment de sa mort, si on a vraiment vécu sa vie, on doit partir en paix, avec la sensation d’avoir bien vécu. Le pire doit être de se dire : « si j’avais osé », « je n’ai pas osé vivre ». J’aime beaucoup être en relation avec les jeunes pour tâcher de leur transmettre cette envie-là, leur dire : lâche tes supputations et pars à la rencontre de l’autre, ne commence pas à diviser la vie entre des choses qui seraient utiles et d’autres non. Nous sommes, avant toute chose, des esprits qui expérimentent et ont soif de vivre et cette soif de vivre ne doit pas être cristallisée sur des images toutes faites : un boulot, une voiture… On ne doit jamais s’arrêter à ce que l’on a atteint pour rester libre de prendre et de donner. Voilà.

V-A : Vous est-il arrivé de croiser d’autres aveugles voyageurs ?…

J-P B : C’est quoi un aveugle déjà ? Et un voyageur ?… Eric Lange, l’ancien animateur de l’émission « Allo la planète » (il appelait des Français dans le monde entier) m’avait mis en contact avec « Antoine le vagabond des rails », un aveugle qui lui voyage avec un chien et est à fond dans la techno. Nous sommes dans des démarches très différentes car là où je privilégie le contact et apprécie de m’en remettre à l’autre, lui recherche avant tout l’indépendance et l’autonomie. Il est venu une semaine à la maison et m’a convaincu d’acheter un iPhone. Il m’a alors montré deux ou trois trucs, notamment pour toujours savoir en temps réel où l’on se trouve. Mais est-ce que j’ai vraiment envie de le savoir ?… Concernant le chien, j’ai suivi une formation, mais voyager loin avec un chien me parait difficile.

V-A : De quoi n’a-t-on pas parlé qui soit important ?

J-P B : Lorsque je vois comment le film réalisé avec Lilian Vezin remue les gens, je me dis – en toute immodestie modeste – que notre société a vraiment besoin de gens comme moi en ce moment, de témoignages dans ce genre. Non pas que je sois un modèle, bien au contraire, mais pour donner envie d’avoir envie. C’est un peu ma fonction. Il faut pousser les gens à aimer la vie car si vous faites ça, vient un moment où la vie vous aime en retour et il n’existe rien de mieux. Voilà, n’hésitez donc pas à nous inviter dans les festivals. Que l’on vienne vous donner envie !

* « Aller voir ailleurs » de Jean-Pierre Brouillaud chez Points Aventure. 264p 14,60 €
« L’illusion du handicap » – le site web

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Jean-Pierre Brouillaud : l’illusion du handicap… | ©VOYAGEONS AUTREMENT
Par Jerome Bourgine
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Une réponse à Jean-Pierre Brouillaud : l’illusion du handicap…

  1. MARIE RISCHEBÉ a commenté:

    IL VOIT…CE QUE NOUS NE VOYONS PLUS…
    ADMIRATIVE !!!

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