Un regard critique sur l’écotourisme
Inspiré & traduit de l’article paru dans le Los Angeles Times écrit par Susan Derby le 17 juillet 2009
Comme nous passons de plus en plus de temps sur la route, dans les transports ou sur les ordinateurs à prendre en vitesse des menus à emporter, beaucoup d’entre nous, avons besoin de prendre une bonne dose de la nature pour respirer.
Et puisque nous avons eu des vies bien remplies, nous voulons en avoir toujours plus lorsque nous avons enfin un peu de temps pour une aventure. Nous allons nager avec les dauphins et les requins-baleines, avec les alligators ou encore avec les otaries.
Grâce à l’une de ces expériences incroyables avec la nature animale, nous avons à apprendre un petit quelque chose tout en s’amusant.
Le développement de l’écotourisme : un problème ?
Pas exactement, selon Robin Andersen, un professeur de l’Université Fordham, qui étudie les aspects de la croissance rapide de l’industrie de l’écotourisme qui, il se trouve, n’est pas toujours vert comme il semblerait. Dans un article sur le site de l’Université pour lequel elle est interviewée, elle affirme la nécessité pour les touristes de s’impliquer davantage dans la conservation de la faune sauvage, plutôt que de simplement s’amuser au sein même de l’habitat des animaux.
Les touristes ne se rendent pas compte que leurs aventures peuvent laisser un impact important sur le monde naturel, l’écotourisme est un secteur avec de nombreux tour-opérateurs non-réglementés et non-contrôlés, selon l’article. Publiée plus tôt ce mois-ci, la professeur explique la situation.
« Prenez, par exemple, une expérience qui permet au voyageur de nager avec des dauphins, une attraction qui est populaire dans de nombreuses destinations dans le monde entier. Les touristes sont amenés dans une zone de l’océan où de la nourriture est utilisée pour attirer les mammifères marins à la surface. Cette alimentation régulière apportée par l’Homme change les comportements naturels et conduit à l’accoutumance, laissant les animaux plus vulnérables à d’autres activités humaines comme la pêche et la navigation de plaisance. «
Mais certaines organisations et de sites touristiques le font correctement. Un tel exemple, selon Anderson dans l’article, est le groupe de conservation au Belize Community Baboon Sanctuary, dont l’objectif est d’éduquer les visiteurs, tout en impliquant la communauté locale.
Commentaire de SPE Tourism
Il n’est pas toujours facile de demander au client-roi de se responsabiliser et d’apprendre des choses durant ces vacances mais les impacts peuvent être trop important pour que l’éducation du touriste ne passe à la trappe ! Sans dauphin, plus de tourisme ici…
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Par Rédaction Voyageons-Autrement
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