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Événementiel de luxe et durabilité : l’agence Lully se livre avec sincérité.

| Publié le 13 février 2025
Thèmatique :  Ingénierie   Initiative privée   Innovation 
           

À la tête de Lully, agence d’événementiel spécialisée dans le traitement des clientèles de luxe, Cédric Onillon a accepté d’échanger avec nous sur les enjeux de développement durable d’un secteur très énergivore et dispendieux. L’occasion de découvrir les réflexions et questionnements d’une agence dynamique et engagée, qui met un point d’honneur à exercer son activité avec humanité, cohérence et responsabilité.

Equipe Lully©Lully

VA/ Pourriez-vous présenter Lully pour nos lecteurs ?

Natif de Versailles, j’ai fondé Lully en 2017 et lui ai donné le nom du chef d’orchestre de Louis XIV car, dans l’évènementiel, nous orchestrons nos événements comme Lully orcherstrait ceux du roi soleil. Nous coordonnons nos différents partenaires, le chef étoilé devenant notre premier piano, nos tour leaders nos violons… Notre activité se divise en trois axes principaux. Venant du monde de la Formule 1 où j’ai travaillé pendant 12 ans (Renault, Total, et divers sponsors), nous avons conservé 5 % de notre activité dans le sport automobile, notamment avec le Grand Prix de Monaco et les 24 Heures du Mans. Ensuite, 15 % de notre activité est dédiée au MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions), en partenariat avec des entreprises, cabinets d’avocats et autres secteurs. C’était notre activité principale de 2017 à 2020. Enfin, depuis 2021, après un arrêt d’activité lié à la crise sanitaire, des Maisons de Luxe sont venues nous solliciter pour la gestion de leur clientèle haut de gamme. Depuis, nous accompagnons les Maisons de Luxe sur de grands évènements en nous centrant sur la logistique, une position stratégique assumée pour ne pas aller sur la partie « scénographique » et éviter de concurrencer des acteurs majeurs comme Bureau Betak, Atelier Lum, Marcadé, Mazarine, et La Mode en Image… Ces derniers se concentrent sur la direction artistique des marques de luxe, tandis que nous nous spécialisons dans la logistique et l’accueil des invités. En ce sens, nous avons une licence d’agence de voyage et nous nous sommes spécialisés dans le traitement des clientèles de luxe.

VA/ Comment résumeriez-vous les valeurs et la raison d’être de votre entreprise ?

J’ai fondé cette entreprise après 17 ans d’expérience dans diverses agences et groupes, notamment dans l’affrètement aérien. Aujourd’hui, Lully compte 24 CDI et 13 freelances, sans aucun départ depuis 2017. Mon expérience en tant que salarié me permet de comprendre les besoins de mes employés. C’est un métier de passion, exigeant, mais nous nous efforçons de réunir les meilleures conditions de travail pour que nos équipes vivent à fond ce qu’elles font. Cela implique parfois de veiller tard, de sacrifier ses week-ends, et de nombreux déplacements. Le haut de gamme a ses avantages et ses inconvénients. Nous mettons toutefois un point d’honneur à offrir les meilleures conditions de travail possibles à nos collaborateurs. Nos salariés travaillent beaucoup, mais nous souhaitons leur permettre de s’épanouir en leur laissant une grande autonomie et en leur permettant de grandir. Nous avons mis en place un cadre de travail flexible, combinant présentiel et distanciel, structuré autour de projets. Certes, plus on grossit, plus il devient difficile de préserver notre ADN, mais nous nous efforçons de conserver cet esprit familial. Cette approche est certainement inspirée de mon père, qui a évolué au sein de Bouygues construction, une entreprise à forte culture familiale. Nous cherchons à reproduire cette atmosphère, malgré un secteur très exigeant.

Mon leitmotiv : « l’être humain se complaît dans la paresse mais s’épanouit dans l’exigence de soi. » On pousse donc toujours un peu plus loin et on délivre des choses de qualité. Ainsi, à chaque recrutement, je mets en avant trois grandes qualités. La curiosité : il n’existe pas de question « bête ». Chacun doit pouvoir poser toutes les questions nécessaires à tout moment, que ce soit pour se renseigner sur un projet, mieux comprendre un client ou un partenaire. La rigueur : notre métier ne requiert pas de compétences techniques pointues comme celles d’un ingénieur des ponts et chaussées, mais il exige une précision absolue. Il faut délivrer une copie exacte. Chaque livrable doit être sans approximation. L’acceptation de l’erreur. Tout le monde commet des erreurs, moi y compris. Certaines ont des conséquences financières, mais l’important est d’apprendre. Nous n’acceptons pas le management par la terreur et la bienveillance est centrale. En contrepartie, je prône une forme de transparence : chacun doit être prêt à assumer ses erreurs. Parfois, elles sont rattrapables et peuvent même servir de levier pour progresser sur d’autres sujets.

Opération Rome High Jewelry©Lully

VA/ L’évènementiel de luxe c’est forcément une forte empreinte carbone, comment intégrez-vous les enjeux de la RSE et du développement durable au sein de votre activité ?

Dans le secteur du luxe, la RSE prend des formes variées en fonction du type d’événement. Pour des événements BtoB – MICE : L’entreprise organise un événement en interne pour ses salariés ou en externe pour ses partenaires. Dans ce cas, elle applique directement sa politique RSE et peut l’imposer à l’ensemble des parties prenantes. Pour des événements BtoBtoC : L’entreprise invite ses clients et ne peut pas imposer toutes ses chartes RSE, car elle est là pour servir le client final. Notre rôle est alors d’accompagner nos clients dans la mise en place de bonnes pratiques, sans contraindre l’expérience des invités. Nous appliquons donc le plus souvent les politiques RSE de nos clients, adaptées à leurs engagements environnementaux et sociaux.

En outre, le luxe, de par sa capacité financière et son exigence de qualité, offre une marge de manœuvre importante sur les engagements sociétaux. Il permet d’instaurer des standards élevés en matière de conditions de travail et de bien-être des équipes. Par exemple, lors d’un évènement récent organisé à Miami, nous avions proposé aux tour leaders d’arriver 24 heures à l’avance pour un briefing et un accompagnement, garantissant ainsi une meilleure organisation et des conditions de travail optimales. Nous veillons également à la qualité de l’hébergement et de la restauration du personnel, avec des personnes en backup en cas de saturation. L’absence de fortes contraintes budgétaires nous permet d’être bienveillants et assez exemplaire sur ce pilier social.

Opération Rome High Jewelry©Lully

En ce qui concerne le pilier environnemental, il est clair que le luxe est très énergivore, mais il nous permet également d’être dans des environnements privilégiés où l’hôtellerie de luxe fait des efforts importants. Pour un évènement à venir à Capri, l’hôtel 5 étoiles Quisisana a investi dans un réseau photovoltaïque pour sa toiture. La transition écologique a donc été intégrée dans son modèle économique, ce qui représente un bénéfice à la fois écologique et financier. En 2020, nous avons également réalisé notre bilan carbone en prenant en compte les émissions brutes générées par nos événements. Nos clients, quant à eux, calculent un bilan carbone net, en intégrant la quantité de CO₂ qu’auraient produite les participants s’ils n’étaient pas venus (déduction faite de la moyenne d’émissions de CO₂ par habitant et par jour).

De manière générale, nos événements ont une empreinte carbone relativement stable, sauf en ce qui concerne le transport, clairement le point le plus impactant. Nous privilégions donc les transports en commun lorsque cela est possible ou des flottes de véhicules électriques ou hybrides. L’avion reste toutefois incontournable, surtout pour des destinations lointaines. Nous devons alors compenser cette partie.

Autre point compliqué, dans le secteur du luxe, la culture du transport individualisé reste prédominante, notamment pour la clientèle. Toutefois, nous avons commencé à introduire des solutions collectives pour le staff et, en fonction des lieux, à intégrer des alternatives plus responsables. À Londres, 30% de nos voitures avec chauffeurs étaient électriques. C’est imposé par la ville. En revanche, pour aller au dîner de gala qui se trouvait à trois heures de route, nous avons été obligés de prendre des voitures avec du carburant classique. Plus globalement, on peut dire que le secteur du luxe est plus  exemplaire sur la partie sociétale, peut avoir un impact sur l’économie des pays avec les masses d’argent qu’il apporte (Maroc, Tanzanie, etc.). En revanche, sur l’environnemental, en BtoBtoC, il n’est pas évident d’imposer une règle de conduite. Néanmoins, certains prestataires du monde du luxe mettent en place des solutions de transition.

VA/ En ce sens, vous utilisez les calculateurs carbone GoodPlanet et Greenly pour calculer le poids carbone de vos activités, celles-ci sont-elles ensuite compensées et comment ?

En 2020, nous avons subi un arrêt total pendant quatorze mois du fait de la crise sanitaire. J’ai alors commencé à travailler sur les outils Greenly et GoodPlanet pour mettre en place un calculateur de CO2 mais très vite, face à la complexité du sujet, nous avons fait appel à des experts. Personnellement je préfère GoodPlanet à Greenly, qui me semble plus ergonomique et facile d’usage. Par exemple, il ne va pas regarder si pour un Paris-Stuttgart, le train fonctionne à l’électricité ou au diesel. La finesse des indicateurs est d’autant plus fondamentale que l’on sait que le poids carbone du train n’est pas le même en France qu’en Allemagne. Les Pays-Bas, sûrement l’un des pays les plus avancés pour le vélo, ont une empreinte carbone élevée du fait de leurs usines au charbon. Il est donc difficile d’évaluer en profondeur un impact carbone sur de évènements multimodaux et complexes. Mais l’intérêt des calculateurs nous permet toutefois de nous adapter à la politique de nos clients. S’ils souhaitent compenser, on peut les aider. Certains compensent déjà en interne (replantation de mangroves, reforestation, dons à des associations spécialisées, etc.). Après, si le client ne le demande pas, on ne le fait pas forcément. Concrètement, c’est très demandé sur le BtoB, quasiment pas sur le BtoBtoC.

Paris – Opération Legend of Diamonds©Lully

VA/ Lorsque vous montez un évènement en France ou à l’étranger, demandez-vous à vos équipes de privilégier des hébergements et prestataires engagés (en France, certaines plateformes comme GreenGo ou Feelingo filtrent ce type d’hébergeurs engagés dans la transition écologique) ?

C’est une bonne question et en réalité, on n’est pas encore très avancé sur ce point. Là aussi, on a le cas de figure des clients très regardants à l’image des sociétés de conseils, très vigilantes sur ces sujets, qui ont des cahiers des charges spécifiques. Sur le BtoBtoC, on est aussi contraint par les destinations retenues par nos clients et des exigences spécifiques en terme d’hébergement par exemple. Sur le BtoB, on peut proposer la destination, faire nos recherches, visiter les lieux, mais on a aussi nos contraintes comme trouver des salles de réunion et des espaces suffisants pour nos séminaires. Nous avions un hôtel, le Slow Village, dans la forêt des Landes, qui répondait à beaucoup de nos critères mais les incendies récents ont marqué les esprits et la destination est plus difficile à proposer. Notre objectif reste toutefois d’être flexible et de nous adapter aux besoins des clients.

VA/ Comment envisagez-vous l’organisation d’un voyage lointain tel la Tanzanie pour Groupama, une part des retombées économiques du voyage profite-t-elle aux populations locales ?

Cet exemple est intéressant car Groupama dispose d’une véritable charte quant au développement durable, avec trois axes, dont la compensation de la partie transport qu’ils nous ont demandée d’intégrer au devis et qu’ils ont reversé à une association. Pour les retombées économiques, ils étaient très soucieux du fait que les prestataires locaux partenaires sur l’évènement soient implantés depuis longtemps sur place, des lodges jusqu’aux restaurateurs. Enfin, sur le pilier social, ils souhaitaient intégrer une activité RSE pendant le séjour (pour éviter le syndrome du colonisateur blanc…), et ils ont donc demandé à une usine qui emploie des personnes en situation de handicap de recevoir les clients et de présenter des petits objets fabriqués sur place afin de faire connaître ces produits.

Opération Tanzanie©Lully

Toutefois, à mon sens, ce type de projet doit être fait par des professionnels qui connaissent leur métier. En Tanzanie, il fut un temps où on s’arrêtait dans les villages, pour apporter du matériel scolaire pour les écoles. Un jour, notre réceptif local nous a demandé d’arrêter car il avait calculé qu’à la fin de l’année, les enfants qui nous accueillaient avaient manqué plus de cinquante jours de classe. J’ai aussi été très marqué par un ami qui a travaillé au Darfour pour Action Contre la Faim et qui m’a raconté tous les revers de médaille de ces actions humanitaires. Au Kenya, les énormes collectes de vêtements réalisées par une entreprise anglaise ont été très bénéfiques dans l’urgence mais ont fini par détruire toute l’économie locale du textile. C’est donc pour cela que l’on ne prend jamais d’initiatives personnelles et que l’on s’appuie sur des professionnels.

VA/ Mettez-vous des limites aux projets les plus fous que l’on vous demande parfois de concevoir ?

Nos vraies limites sont éthiques et morales. On n’ira jamais sur des sujets où on estimera qu’il y a de l’exploitation de l’homme par l’homme, de la soumission, ou des éléments en contradiction avec notre éthique. Il nous est arrivé d’avoir des sollicitations de certains clients pour des lieux de soirée où on peut faire certaines rencontres, ou de trouver des produits illicites, nous sommes alors en droit et devoir de refuser et nous formons nos équipes en ce sens. Sur la production d’évènements, nous nous refusons à tout ce qui peut être dangereux pour la sécurité du client. Par exemple, un client qui veut décoller en hélicoptère alors que la météo n’est pas bonne. Dans certaines grosses soirées, on fait également attention à l’abus d’alcool, mais aussi à l’environnement. Par exemple s’il y a une piscine, on met des garde-fous.

La question du harcèlement est également très sensible. Certains comportements acceptés dans les années 1990 ne passent plus. Dans les soirées sensibles, on met en place une « Safe Zone » repérable à des néons lumineux afin que les personnes en difficulté (malaise, pression morale, harcèlement) puissent se réfugier.  Cela peut être une sécurité si un manager se montre un peu trop entreprenant avec un jeune homme ou une jeune femme. Nos clients l’acceptent très bien et nous demandent même d’être leur garde-fou. Un exemple, à Val-Thorens, lors d’une soirée dans un chalet d’altitude, nos partenaires ESF et guides de montagne nous ont sollicité sur le risque de météo changeante et potentiellement dangereuse. Notre client nous a fait confiance et nous avons immédiatement coupé le son et fait redescendre tout le monde. Sur le papier c’est une décision facile à prendre, mais quand vous avez 1300 jeunes qui s’amusent et s’ambiancent et que le risque n’est toujours pas visible, il faut pouvoir prendre ces décisions rapidement en confiance avec notre client.

Evènement à Tokyo©-Harold-de-Puymorin

Enfin, sur la question du gaspillage, quand les budgets sont conséquents, on peut faire des recommandations ou s’adapter. Par exemple, on travaille pour une clientèle moyen-orientale qui aiment la profusion car l’abondance fait partie de la culture. On commande les produits, on les présente, mais on essaie de les reconditionner ensuite pour les réutiliser.  A Miami, il fallait beaucoup de fruits de mer pour faire bonne impression auprès de nos clients, nous avons réussi à les redistribuer. Nous sommes dans une logique positive. Il est difficile de dire non à un client, nous préférons lui proposer une solution d’optimisation. Autre exemple, nous avions commandé quatre cent couvertures en cachemire pour un évènement en Angleterre, malheureusement, elles n’avaient pas la qualité espérée et nous avons dû en recommander. Toutefois, nous avons pu récupérer les premières et les redonner à des associations parisiennes. Cela a un coût, il a fallu repasser la frontière avec ces 400 couvertures et repayer les droit de douane, puisque l’Angleterre est hors union européenne. Mais nous ne pouvions pas laisser cela sur place, personne ne souhaitait récupérer 400 couvertures et il était impossible pour nous comme pour notre client de gâcher autant de produits. Il en est de même pour la nourriture, que l’on essaie de redonner quand c’est possible.

VA/ Enfin, avez-vous également envisagé de rejoindre des réseaux d’acteurs engagés sur votre secteur, à l’image d’Agir pour un Tourisme Responsable (ATR) qui rassemble des agences de voyage et TO engagés ou de Fair Play for Planet, le premier label écoresponsable pour les organisations sportives ?

On avait entamé une démarche pour être certifié ISO20121 mais on n’a pas poursuivi. Le sujet est trop lourd pour que nous l’intégrions avec nos ressources en interne. On souhaite à présent être labellisé EcoVadis et nous allons nous faire accompagner par une consultante dans le secteur.  Après, nous sommes ouverts à tous les réseaux et serions ravis de rencontrer les responsables d’ATR ou de Fair Play for Planet.

Opération Tanzanie©Lully

Événementiel de luxe et durabilité : l’agence Lully se livre avec sincérité. | ©VOYAGEONS AUTREMENT
Par Geneviève Clastres
Auteur et journaliste indépendante spécialisée sur le tourisme durable et le monde chinois, Geneviève Clastres est également interprète et représentante de l'artiste chinois Li Kunwu. Collaborations régulières : Radio France, Voyageons-Autrement.com, Monde Diplomatique, Guide vert Michelin, TV5Monde, etc. Dernier ouvrage "Dix ans de tourisme durable". Conférences et cours réguliers sur le tourisme durable pour de nombreuses universités et écoles.
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