Quelles méthodes de concertation sont nécessaires pour que le tourisme devienne durable ?

Jean-Pierre Lamic : La concertation renvoie à une notion « tendance », celle de la gouvernance.
Lorsque quelques décideurs, même élus démocratiquement, s’arrogent le droit de disposer des territoires à leur convenance pour satisfaire leurs intérêts électoraux, ou au profit de partenaires inscrits dans un vaste système d’échanges, nous ne pouvons parler de bonne gouvernance.

Nous assistons dans bon nombre d’endroits à ces autocraties dissimulées derrière des élections en bonne et due forme.
La société civile, évincée des décisions n’a plus qu’à militer pour une quelconque association, ou baisser les bras…
C’est évidemment par l’enrichissement que pourrait apporter une consultation de l’ensemble des acteurs d’un territoire que l’on pourrait tendre vers des décisions bénéficiant au plus grand nombre de ces acteurs…